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Histoire de plume, plume de lune
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2 mars 2012

QU'Y A T-IL DANS L'ART? Petite approche de l'art tout en rapprochements - 3ème partie

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 Il y a ce crâne en tout droit sorti de la Guerre des  étoiles ou plutôt inversement...

 

et il y a ce mystérieux crâne qu'on dirait de glace, 

 

 

 Le premier, en obsidienne et aztèque, a été comparé avec un crâne sculpté de Picasso en 1943; pour le deuxième, en cristal, son origine « aztèque » est remise en doute par les scientifiques, du fait qu'ils sont apparus et se sont multipliés à partir de la fin de XIXème siècle et qu'on y trouve des traces de meules – inexistantes chez les Aztèques - sans quoi ils n'auraient pu  être scultpés que sur des centaines, voir des milliers d'années . Les ésotéristes leur prête de grands pouvoirs, et disent que le jour où les treize crânes dispersés dans le monde seront réunis, alors le secret de la vie seront révélés par eux....
 Sans prendre parti sur la réalité troublante de ces crânes qui n'en demeurent pas moins mystérieux et fascinants, on peut dire que ce qui est  noir, opaque d'apparence peut ne pas l'être autant, dans le fond, que ce qui paraît transclucide, blanc. Quoi que, Darvador ne serait pas d'accord... La preuve, c'est que Malraux et son « musée imaginaire » aurait été l'auteur d'une supercherie avec ce crâne d'obsidienne autant que plus tard avec ceux en cristal  considérés par lui comme les « chefs -d'oeuvres de l'art aztèque ».  À  la limite le crâne d'obsidienne aurait pu être de la culture Guerrero!

 Il n'y a donc au final aucune oeuvre authentiquement aztèque?

 

  Le crâne de cristal «aztèque» du British Museum et Le crâne de cristal «aztèque» du Musée du Quai Branly (anciennement au Musée du Trocadéro et au Musée de l'homme)

C'est louche!

 

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Il y a la grâce féminine, toute en envolée lyrique et angélique, dans cette sculpture tronquée par bonheur, comme sa cousine la Vénus de Milo: avec sa tête, le charme de cette figure de proue n'opérerait pas autant, ne fendrait pas autant les eaux de notre coeur épris de beauté – qui a toujours pour elle quelque chose de bizarre et d'immortelle comme disait un poète. Demeurant à jamais invisible elle signe la perfection: à côté d'une victoire éphémère sur les flots où peut-être elle a perdu sa tête, c'est la victoire de l'art dans toute sa splendeur: la Victoire de Samothrace, chef-d'oeuvre né d'un génie anonyme et d'un « hasard » de circonstance. On ne fantasme pas autant sur un les bras disparus de la Vénus de Milo

 La Victoire de Samothrace, 2ème s av JC, Musée du Louvre

 

 Et il y a la beauté brute, massive, d'une présence aussi forte que curieuse, sortie d'un os de baleine sculpté par un artiste inuit, qui rend un grand hommage à toute une culture basée sur l'intervention du chaman, le lien de l'homme avec la nature dont le grand corbeau est le symbole. Mais celui-ci est aussi vénéré dans son double rôle de créateur du monde et de « Trickser », c'est à dire le trompeur, le fripon, le farceur, le rusé divin, qui trouve son équivalent dans les lutins. Veut-il décoller ou vient d'atterrir? Ici il a une lourdeur qui l'empêche de voler. Il est bien ancré à la terre, pèse de toutes ses pattes, de tout son bedon, de toutes ses plumes. WOUH! On dirait qu'il marche vers nous. Est-ce parce que le nom corbeau désigne à la fois l'animal et son esprit qu'il veut peser sur le nôtre avec autant d'insistance, d'impérialisme, – ou est-ce une menace, griffes et bec aussi défiants que son regard ?

 

 

 

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  Il y a cette explosion de lumière dans ce déchaînement des éléments. Un bateau pris dans un mouvement de tempête et dont la masse sombre se détache sur une illumination d'éclair. Bateau dont on ne sait le devenir. Seul compte cette  ivresse pas seulement du voilier grossièrement brossé, mais de tous les éléments ciel et mer où le feu est présent, et la terre rêvée. Le mouvement imprimé par un pinceau vif, en transe; la lumière libérée, jaillissante, tout concours à un orgasme artistique dans la plénitude avec le divin.

turner-Temp-te-neige

 Tempête de neige en mer, vapeur au large d'un port (1842)  William TurnerHuile sur toile 91, 4x121, 9

Mais si ce tableau  intitulé Tempête de neige en mer , vapeur au large d'un port a tant de force et de beauté (que ne peut donner pleinement que le face à face avec l'oeuvre originale dans sa dimension réelle), et s'il a acquis la plus grande renommée, c'est aussi parce qu'il y a transcris du vécu; c'est peut-être la première toile d'un peintre qui retranscrive le vécu  intérieur d'un vécu extérieur – ce de manière unificatrice, fusionnelle. Aussi c'était tout dire et pas tout cependant, tout comme le fait qu'il « s'identifie pleinement avec le sujet ». Le récit que William Turner en fait par les mots est tout aussi captivant: « Je m'étais fait ligoté au mât par les marins afin de pouvoir observer la tempête; je suis resté attaché pendant quatre heures, je ne pensais pas en réchapper, mais je me suis promis d'en témoigner si c'était le cas ». Voilà chose faite, à l'âge de 67 ans! c'est à dire bien longtemps après...


  Et il y a, postérieur de presque un siècle (attention les yeux! j'aimerais presque mettre un voile noir dessus qu'on ne soulèverait que si l'on veut, quand on veut):

Etude de mouvement (1939) Victor Vasarely 58x63, étude mixte sur papier

cette cerise sur une eau cinétique, qui donne l'impression de mouvement, d'ondulation. C'est de l'art conceptuel, intellectuel, froid comme le structuralisme, froid comme l'eau que réchauffe à peine le fruit ( à moins que l'eau soit chaude et la cerise fraîche) ce rouge aguichant, flottant, dérivant, dans une ivresse illusoire. N'est-ce pas fascinant, étonnant? Oui, sans doute. Et pourtant, une telle image ne peut-elle vite fatiguer l'oeil et irriter l'esprit, et davantage encore le coeur qui penche et vibre naturellement  sur Mozart plutôt que sur Schonberg? L'un transporte et enchante, l'autre n'a guère d'autre consistance que la fascination qu'il exerce sur notre oeil.

 Après le bateau ivre, la cerise ivre?

 Je préfère William Turner pouvant illustrer à merveille le Bateau ivre d'Arthur Rimbaud,  chef-d'oeuvre du genre poétique, et à laquelle  illustration peut s'ajouter celle-ci des Voyages extraordinaires de Jules Verne, précisément de son roman Le Tour du Monde en 80 jours (1872) illustré par Alphonse de Neuville et Léon Benett, gravures au charme si magnétique et à la puissance si électrique à l'image des romans du grand imaginatif.

 

 

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Il y a cette miniature indienne qui pour être appréhendée, comme tout ce qui n'appartient pas à notre culture, doit recevoir un minimum d'éclairage culturel du lieu où elles sont nées. Ainsi en est-il de cette image pleine de fraîcheur et de naïveté charmante. Elle célèbre l'enfance du dieu Krishna. Il n'est qu'un trait épisodique parmi d'autres épisodes de sa vie mythologique représentés. Le dieu joueur se différencie des autres personnages par sa peau violette ou plus communément bleue. Pourquoi tant de mains rivées à la balançoire? Les personnes l'entourent bien, trop peut-être pour cet esprit évolué, indépendant. On ne sait pas, après tout, on peut aussi dire que l'enfant se fait servir comme un dieu...  par sa mère qui le regarde tout comme lui, par la soeur de sa mère on peut supposer, et son petit frère peut-être (on doute que ce petit homme nu soit son papa à moins qu'il soit nain), par son grand-père ou son père debout, appuyé sur le pommeau de sa canne, et la grand-mère, au châle aussi violet que la peau du petit dieu qui deviendra grand – image de sagesse? La balançoire a les cordes rouges. C'est la vie sacrée, le souffle qui imprime le mouvement. Le paysage ressemble à un paysage européen, même les bâtisses, et la vache accentue cette seule impression de familiarité pour le regard occidental.

 

Et il y a, datant de sept ans après « Krishna enfant », un tableau d'un artiste occidental,  qui peint une composition autour du même accessoire: la balançoire, mais d'un  sujet tout autre. Ici, l''oeuvre du peintre français Honoré Fragonard,  est d'abord la commande d'un baron coquin: « Je désirerais que vous peignassiez madame, dit-il en montrant sa maîtresse, sur une escarpolette qu'un  évêque mettrait en branle. Vous me placerez de façon, moi, que je sois à portée de voir les jambes de cette belle enfant et même... »  Par sa  construction, ses différents rendus (couleurs, jeux de la lumière et de l'ombre, expressions, gestes, etc.) ainsi  que la place et l'inteconnexion des différents éléments, le peintre plus libre que libertin en fait un chef d'oeuvre, qui pour n'être pas saint, est une vraie croix festive. Deux diagonales concourrent subtilement vers le lieu suprême du désir. Le soulier à la semelle écarlate, fort symbole de ce qui  est convoité, s'envole par un geste volontaire ou involontaire de la jouvencelle vers la statue de l'ange imposant silence de son doigt. Sera t-il troublé  par ce « baiser » du soulier? Mais lui sait, en complicité avec le peintre, que cette poupée, cette rose épanouie, et  célèbrant la vie et les sens, vieillira et périra, comme le commanditaire de l'oeuvre, comme le peintre lui-même: son oeuvre seule survivra, pour nous enchanter et peut-être nous faire méditer...

 


Difficile de savoir laquelle parmi toutes les reproductions existantes, dont en voici deux autres, est la plus fidèle à l'originale...




 

 

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Il y a des « ratés » qui nous sont précieux, en raison de ce qui est représenté, et au premier abord que pour cette raison.

Ce qui nous intéresse au plus haut point ici, c'est, de gauche à droite, Emily, Charlotte et Anne Brontë, trois écrivains dont les plus illustres sont celles de gauche, qui ont laissé chacune un chef-d'oeuvre du roman d'amour: « Les hauts du Hurlevent  et Jane Eyre. Mais, ce tableau aurait pu être d'une banalité aveuglante, ce qui n'est pas le cas. Au contraire, il brûle comme par un feu intérieur, comme une relique sacrée, un suaire de Turin que rappelle le pliage formant une croix

, et on imagine ce tableau, qui a la force d'un ex-voto, peint dans une église du Yorkshire sous la lumière de cierges. On a une oeuvre authentique, avec un étrange espace entre les soeurs de gauche et celle de droite qui nous fait entrer au coeur du mystère divin en nous centrant sur une disparition présente dans une lumière vaporeuse venant combler ce vide et l'expliquer, et qui fait de ce morceau de peinture, en dépit de sa détérioration (mais il a été restauré) un vrai petit chef-d'oeuvre. "Est-ce que sans l'identité des personnages, le visage de mes soeurs serait tombé dans l'oubli, resté dans l'ombre comme le mien?" nous chuchotte une voix grave. C'est leur frère Brandwell, poète tourmenté comme Byron, qui a hanté les oeuvres de ses trois soeurs, à travers les personnages de Heatchliff ou de Rochester, et qui semble s'être sacrifié, retiré dans l'ombre pour faire jaillir le sublime et surgir le mystère. Le fantôme familial, fraternel est là entre deux têtes, à même hauteur, mais les surplombant dans son incognito même. Il est frère du peintre. D'ailleurs, le peintre, c'est lui...



Et il y a ce "raté" dont on ne sait s'il est volontaire, mais il a un brio extraordinaire.

Cette oeuvre, dont il existe une autre version quasi identique a été remaniée dans deux versions postérieures elles aussi quasi identiques et qui ne présentent pas cette gaucherie éclatante, ce dédoublement de main étonnante, ajoutant un côté baroque qui va bien avec l'époque et même une touche d'humour si l'on veut. Mais ce détail ne fait que rehausser l'ensemble qui est une merveille féminine. Oui, l'artiste est une femme du nom de Sofonisba Anguissola, peintre italienne issu d'une famille noble et qui avait un père qui l'a poussé dans l'art comme tout ses enfants sans être peintre lui-même et aussi un père spirituel qu'elle montre ici en train de peindre son élève qui n'a que dix-huit ans. Tous deux nous semblent aussi réels l'un que l'autre; le visage de Sofonisba a une illumination propre au mystère de la création. Ce mystère est encore plus flagrant en regardant une des versions "corrigées".

 


 On perd d'un côté, on gagne de l'autre. Cette version postérieure n'est pas moins intéressante, même si elle frappe moins au premier abord.

Ici le mahstick qui sert à soutenir la main tenant le pinceau pour éviter les ratés – justement –  dûs à tremblement ou dérapage, et permettant plus de précision sans que la main touche la surface, vient à l'identique s'appuyer sur la ligne qui sépare la peinture de son cadre. Cependant dans la première version, on le voyait tenu par Séfonisba, même si sa main était cachée sous celle de son maître et posée sur son coeur. Sous nos yeux – encore faut-il avoir l'oeil – l'instrument terminé par une boule blanche comme les chemises des personnages, mais plus terne, tient comme par enchantement sous la main du peintre, à moins qu'il ait la paume comme assise. Et cette main a bien la même position, mais le pinceau est à peine visible... Il y a donc une double surcharge l'une effacée, l'autre estompée:  la seconde main et le pinceau. Une autre magie, sans prestidigitation, est celle des deux mains en union dans leur opposition – comme le yin et le yang, féminin et masculin – ces deux mains en miroir presque parfait et auxquelles La Cathédrale de Rodin fait écho: l'une baissée sur son gant, l'autre levée sur la toile qui applique une touche aussi invisible que le pinceau au niveau du coeur. Le peintre est dominé par son sujet un peu plus grand que grandeur nature et le surplombant, et pourtant, il n' y a aucune marque de supériorité affichée. L'égalité de son père spirituel est plutôt supposée par ce geste suspendu  pour nous regarder à l'instar de son sujet. Superbe miroir du féminin et du masculin, du féminin dans le masculin et du masculin dans le féminin, qui avec le spectateur contenant les deux énergies forme un triangle par delà l'espace et le temps..
  Anguissola peignant Bernardino Campi peignant Sofonisba Anguissola, c'est comme elle et nous regardant Bernardino Campi peignant Sofonisba Anguissola.

Cela nous fait penser à Brandwell face à ses soeurs. D'ailleurs ce tableau des soeurs Brontë a encore un plus brillant parallèle dans un autre tableau de Sofonisba: La Partie d'échecs (1555). Elle montre les trois soeurs de l'artiste: Minerva regarde Europa qui regarde Lucia qui regarde... sa soeur Sofonisba! En retrait comme elle-même, la servante a les yeux fixés sur l'échiquier.  La partie vient t-elle d'être conclue par un échec et mat. L'énigmatique et solennelle main levée d'Europa a quelle signification ou est accompagnée de quelle parole pour que la petite Minerva rit? Ce sont aussi des questions sans réponses qui se détachent l'arrière plan montagneux et flou – sfumato à la manière de Vinci, là où coule une rivière, un fleuve, soit Pô soit un de ses affluents, au creux de la vallée.

 

 

  Cette peintre extraordinaire a été appréciée, secourue par Michel-ange lui-même, a acquise de son vivant une réputation internationale jamais connue par une femme artiste auparavant et c'est encore elle qui laisse à la postérité sept autoportraits et les  premiers de vieillesse qui a pour auteur une femme. Elle quitte le monde à l'âge de 90 ans (1535-1625)

 


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 Il y a la densité, l'intensité dramatique incroyable de ce tableau el Tres de Mayo du peintre espagnol Francisco Goya, traduit par « Le trois mai », un peu comme on dit maintenant «Le 11 septembre ». Que s'est-il passé le 3 mai? De quelle année d'abord? Eh bien l'évènement en question date de 1808, pendant la guerre d'Espagne. Les espagnols sont dans une guerre d'indépendance de l'occupation française sous Napoléon Ier . La « guérilla » (petite guerre) naît avec elle. Le même tableau aurait pu sortir de la Commune en France en 1871. Un Delacroix s'il n'était mort en 1863 ou un Manet contemporain de l'évènement français auraient pu peindre un tel tableau. De cette tuerie en Espagne, Goya ne tirera ce chef-d'oeuvre, son plus grand et l'un des plus grands de l'histoire de l'art, qu'en 1814. L'évènement saisi à vif a valeur de reportage, de témoignage, de manifeste pacifiste, et à la fois indépendantiste... Pour le représenter, il a choisi une imposante toile de 2 m 66 sur 3 m 45. Picasso parmi bien d'autres marqués se souviendra de la leçon en peignant Guernica, par exemple. Imaginons maintenant un enfant découvrant l'Art par ce tableau. Quel choc! Cette image le marquera à vie. Cette violence, ces morts ensanglantés au sol, cet effroi environnant, ce braquage d'au moins cinq baïonnettes dans une même tension et charge aveugle, ces bras en l'air, cette chemise éclatante de blancheur éclairée par une lanterne cubique au sol, ce pantalon jaune ou orangé (encore une question de reproduction et d'original..., cet homme enfin dont la lumière projetée sur lui proclame son innocence. Il y a cette beauté de la lumière au sein de la nuit laissant transparaître cependant des bâtisses et deux clochers qui contrastent avec la masse énorme et plus claire juste derrière l'homme – tas de blé ou butte de terre. Pour la première fois un homme nous dit, avant Baudelaire dans ses Fleurs du mal, que le beau et peut-être un bien peut sortir du laid, du mal, chose que seul l'Art – acte de résistance et de transcendance – peut mettre à jour.

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 El Tres de Mayo, de Goya 1808, version de Ballester. Celle-ci est-elle antérieure ou postérieure au grand tableau? Il y a un prolongement intéressant: un après le drame, comme s'il ne restait plus que seul témoin et veilleuse sur les âmes le lampadaire.

Et il y a la fraîcheur et le naturel de cette bohémienne enchanteresse, peinte prestement et librement par Franz Hals; cette coquine, délurée, offrant la bombance de sa poitrine rosâtre qui ne demande qu'à être dégagée de sa chemise couleur de lait  et de sa robe d'une blancheur laiteuse et de la compression de sa robe chaude comme la terre de Sienne à laquelle répond les grandes boucles d'oreilles. Le regard en biais, et le sourire, signes d'un contentement intérieur ou de plaisir face à un quelque chose de vu, d'entendu, d'imaginé... nous invite à la contemplation seule, source de tant de joie (ou joi), au centrage sur soi et son ressenti. Reste que dans sa générosité frustratoire mais vibratoire, elle se livre à tous les ressentis et interprétations: se rit t-elle de quelqu'un, du regard des autres, ou  rit-elle d'elle-même?
 
543px-Frans_Hals_-_Zigeunermeisje

 

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  • Stéphane Gentilhomme, 39 ans : UN POÈTE français du XX-XXIème , UN ÉCRIVAIN aux multiples quêtes (de forme et de fond) et plein d'humour. UN ARTISTE panaché qui explore l'âme et différents étages de l'être. Public Ad 90% , E, 10%)
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