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Histoire de plume, plume de lune

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29 janvier 2024

Poème pour le Printemps des poètes sur le thème de la grâce et la réhabilitation de Sylvain Tesson

Poème pour le Printemps des poètes 2024

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9 janvier 2024

De la justesse avant toute chose (1)

De la justesse avant toute chose* (1).

 

Je n'aime pas la violence – physique et/ou psychologique – que ce soit vis à vis des femmes, des hommes ou des enfants, mais je n'approuve pas les luttes au mépris des règles de la République, au mépris de la présomption d'innocence. La violence n'est pas le fait d'un seul sexe, mais d'individus hommes ou femmes, adolescent(e)s, enfants. Si trop de femmes sont maltraitées, on n'a pas à focaliser sur elles en oubliant toutes les autres violences. On a été trop loin du jour où des femmes de pouvoir ont décrété que la parole d'une femme valait plus que celle d'un homme et le jour où on a approuvé cela, au nom du combat féministe. Ce n'est pas cela l'"égalité" et la dignité. Ce n'est pas cela la justesse. On ne combat pas contre l'injustice en étant injuste. Cela s'appelle une vengeance. Cela ne s'appelle plus le combat pour la justice, cela s'appelle le combat pour le pouvoir, celui de femmes haïssant le patriarcat, qui conduit à haïr les hommes. Or le « patriarcat » – en mettant de côté ses travers qu'on ne peut soutenir mais qui ne seraient probablement guère différents dans un matriarcat - a un fondement anthropologique et même biologique. Si les armées avaient été composées en majorité de femmes, l'humanité aurait péri puisque les naissances dépendent des femmes et de leur protection ainsi que de celle de leur progéniture. CQFD. En disant cela, je ne suis nullement sexiste, misogyne ou macho. Je suis juste dans la réalité, les faits.  Ce qu'il faut rechercher, c'est un rapport équitable entre hommes et femmes, avec une base inviolable, le respect. Équité, oui, puisque l'égalité hommes-femmes est dans son fondement même et surtout appliqué à tout sans discernement et perspicacité une des plus grandes illusions qui nous aient été prêchées (ou alors j'exige de pouvoir naturellement mettre au monde un bébé!...) Et on en voit aujourd'hui les fruits avec le féminisme radical et le wokisme. Mon « féminisme » à moi ne sera jamais au-dessus de mon « humanisme » qui met l'humain au cœur du débat et non le genre, toute appartenance ou identification sexuelle ou « transgenre », la question de genre si en vogue étant intéressante mais stérile et devenue nocive puisqu'elle nous place dans une perte de repères et de sécurité et sous le joug d'une minorité LGTB qui pour être respectée comme il se doit ne pourra jamais prétendre réprésenter la majorité, les hétérosexuels qui eux ont à progresser dans l'acceptation, le respect et l'intégration des différences, des minorités, c'est certain. Et ce que je dis vaut aussi dans le rapport « Normopensants/autistes. Si le mot « humanisme » est galvaudé par l'histoire qu'en raconte l'article Wikipédia, cela reste une idée insurpassable, mais il faut replacer l'humain au cœur de son environnenement dont il dépend (nature), de la même façon qu'on est passé de la vision géocentriste à celle héliocentriste. Au mot « humaniste » je veux adjoindre l'approche centrée sur la personne telle que l'a pratiqué le psychologue humaniste américain Carl Rogers (« Le développement de la personne », 1961, « Un manifeste personnaliste – fondements d'une politique de la personne », 1987) et aussi par exemple les travaux du psychanalyste Carl Jung par exemple (aussi dans la « psychologie humaniste ») qui comme Carl Rogers à la fin de sa vie reconnaissait la spiritualité comme un besoin spécifiquement humain, puisqu'elle injecte du sens, indispensable pour vivre

*« Paraphrase de « De la musique avant toute chose » du poète Paul Verlaine dans son poème « A la musique»)

5 janvier 2024

Cabale avec cheval (analyse de la scène du Haras en Corée - Affaire Depardieu)

 Avertissement. J'ai modifié quelques passages après vérifications et recherches de cet article publié le 3 janvier 2024. Du reste je n'attends que d'être contredit sur mon analyse, n'hésitez pas à critiquer mon travail et à me présenter vos arguments de réfutation.

 

Cabale avec cheval (1/2)

 

Parlons de ce qui a tant scandalisé la France, les images du voyage de Gérard Depardieu en Corée, en particulier de celles où « il va même jusqu'à sexualiser une fillette. »

J'ai beaucoup à en dire. En tant que charge contre Depardieu pour donner du poids aux accusations et plaintes contre lui et censé prouver qu'il a abusé et violé sexuellement (car il y a d'autres types de viols – voir le dictionnaire – dont violer des consciences...), mes analyses montrent que rien n'est plus sujet à caution.

Mon propos va bien au de-là de ce qu'en a dit le philosophe contemporain et français le plus célèbre, André Comte-Sponville , à savoir que de tels propos devraient susciter que de la pitié et non de la colère et de la haine dont on en a eu une belle déferlante depuis le reportage de Complément d'enquête,   «Gérard Depardieu, la chute de l'ogre » diffusé sur France Télévisions le 7 décembre 2023. https://www.france.tv/france-2/complement-d-enquete/5454513-gerard-depardieu-la-chute-de-l-ogre.html 

Mais qui écoute nos philosophes ?

J'ai voulu faire mon Astrid, personnage autiste Asperger de la série policière « Astrid et Raphaëlle » créé en 2020 et devenu la série préférée des français. J'ai même créé un diaporama faisant dialoguer les deux femmes collègues et amies au cœur des enquêtes, mais j'ai renoncé pour éviter tout problème à cause des droits d'auteur, et on aurait pu me reprocher d'utiliser moi cette série et jouer sur les sentiments pour gagner à mon tour l'adhésion du public, combien même avec beaucoup moins de moyens techniques.

Aussi j'ai opté pour conserver les dialogues, mais entre « A » et « R », ce qui me va bien puisque c'est de l'art, et puisque ce sont les initiales d'Arthur Rimbaud dont je suis fan et le plus grand représentant actuel (deux romans sur lui, 22 chansons sur des poèmes choisis, et nombreuses recherches dont celles publiées sur mon blog Passion Rimbaud). J'ai intitulé cela comme un épisode de la série : « Cabale avec cheval ». Un épisode sans assassinat, quoique, au niveau psychologique, symbolique... Moi-même autiste Asperger, me caractérisant aussi par mon honnêteté, j'enquête en m'inspirant d'Astrid et Raphaëlle mais c'est bien de moi en quête honnête de vérité et de justesse.

 

A: Tout le monde ou presque ne croit que ce qu'il voit avec une confiance aveugle en ce qu'on leur donne pour vrai. Moi je crois que ce que je Vois. La différence est capitale!

R: Tu es voyante maintenant, A ?

A: Si Voir ce qui ne se voit pas sous le feu de l'émotion et de la passion mais sous celui de la logique et de l'analyse, dans une véritable expertise au vu de tous, est de la voyance, alors oui, on peut dire.

R: Mais enfin A, comment oses-tu contester l'expertise par le huissier mandaté par France télévision? La conclusion est formelle, sans appel: "Il n'y a aucun doute"...

A: Et patati et patata... On peut à peu près tout acheter, mais pas la conscience. Si le possesseur des rushs, des vidéos originales qui nous manquent, pour juger ne veut pas les montrer et s'il refuse de répondre à ceux qui le lui demandent, c'est qu'il a quelque chose compromettant qu'il ne veut pas montrer, peut-être...

R: Je suis d'accord, A, on sait tous que l'honnêteté scrupuleuse te caractérise contrairement peut-être au détenteur des rushs, mais enfin il va en falloir plus pour convaincre les français, les québecois et le monde entier.

A: Oui. Patience. Avant de donner mon analyse du film du haras en Corée, il faut que je te montre d'autres choses.

R: Des pièces à conviction j'espère.

A: D'abord on ne doit pas perdre de vue que Gérard Depardieu est un papa qui a vu grandir ses filles Julie et Roxane. Peut-on imaginer que le papa qu'il est aurait parlé ainsi de ses filles faisant de l'équitation à l'âge de la fillette coréenne, à moins d'un contexte particulier où il aurait peut-être bu, où de voir qu'il y avait d'autres personnes, des journalistes, alors qu'il pensait être tranquille avec Yann Moix, l'aurait mis en rogne et qu'il ait voulu faire son provocateur pour les...

R: Emmerder?

A: Je ne voulais pas le dire... Mais c'est lui qui s'est fait... emmerdé. On l'a piégé. Mais regarde cet extrait d'une interview antérieure. On a pas montré ça dans le reportage de Complément d'enquête, "Gérard Depardieu, la chute de l'ogre", et qui donne une autre image de lui...

 

https://www.youtube.com/watch?v=NKmi4-RytLk (voir à la 16ème minute)

Pardonnez moi RTS 16ème min

 

 

R: C'est le jour et la nuit. Il se montre plutôt protecteur. Oui là on voit un papa.

A: C'est une attitude dont Yann Moix a témoigné aussi de leur séjour en Corée. C'est dans son film d'environ une heure trente qu'on lui a volé. Il y aurait une séquence du film de Yann Moix qui n'a pas été montrée par le reportage de Complément d'enquête "Gérard Depardieu, la chute de l'ogre". Gérard Depardieu a défendu une fillette importunée par un touriste canadien.

R: C'est cohérent. Mais on a pas le film original. Il nous manque les rushs...

A: Oui. D'autre part, « la traductrice à qui Gérard Depardieu s'exprimerait de façon déplacée a écrit postérieurement au tournage des choses extrêmement agréables sur son comportement. »

les deux premières minutes de la vidéo:

https://www.youtube.com/watch?v=TtT7H7fPGKw

Cela fait écho avec...

Un autre extrait vidéo au Japon. Comme par hasard, le reportage de "Complément d'enquête" ne mentionne pas que Gérard Depardieu a été au centre d'une série documentaire au Japon en 2018, "De par le monde", où on nous le montre souvent avec son amie japonaise traductrice et où il se révèle sous un jour très positif (série diffusée sur Arte, visible sur You Tube.) C'est une série documentaire exceptionnelle que je recommanderai à tous pour se désintoxiquer... En voici un passage touchant et drôle:

https://www.youtube.com/watch?v=ZSxFcG0W2T0 (à partir de 8ème minute)

Depardieu au Japon - De par le monde - 1-5

 

 

R: Oui, on est pas très loin de la Corée, et la même année, mais à mille lieu de ce qu'on nous a montré...

A: "Comme un enfant". C'est ce qu'a remarqué tout le monde notamment Laetitia Casta qui raconta le moment drôle de leur rencontre où ilse présenta à elle en caleçon et avec des bottes" (voir "Thierry Ardisson tombe sous le charme de Laetitia Casta).

Ici dans le 2ème épisode de "De par le monde" (pas même cité dans Wikipédia...) il fait rire à nouveau en étant un peu coquin sans vulgarité.

https://www.youtube.com/watch?v=dn1IPtaNa-8 (à partir de 9:35)

Gérard Depardieu - De par le monde - 2

 

 

R: Bon ça commence à peser pas mal en défaveur du reportage "Gérard Depardieu, la chute de l'ogre".

A: Je suis d'accord. Mais ce n'est que les prémisses d'une enquête qui va nous mettre sur la piste d'une "cabale avec un cheval!"



Cabale avec cheval  2/2

R: Alors A, tu m'as mis l'eau à la bouche avec la "cabale avec cheval". Tu peux aller droit au but?

A: Oui. Allons droit au but. Mais qu'à base d'images, en coupant donc aussi le son pour nous placer dans la réflexion et non l'émotion auxquels le reportage a fait exclusivement appel comme toujours dans les émissions à sensation, qui a fait aussi que toute mère ne pouvait que s'indigner, avoir colère et haine là où au pire on aurait dû avoir pitié,comme l'a dit si bien le philosophe André Comte-Sponville.: Maintenant regardons , observons attentivement. Je vais te montrer, R, ma vision du passage du reportage dans le haras en Corée du nord. Le film montré des scènes à l'intérieur du haras est un montage de sept séquences. Il n'y a pas tournage ininterrompu, mais un choix, ce qui veut dire qu'il y a des tas de choses qu'on ne voit pas.

Par contre, la bande son des propos de Gérard Depardieu du début jusqu'à la fin de ceux sur la fillette, je crois que c'est ininterrompu.

Voici une image de la séquence 2 dans le montage qui a été fait. Or, il est fort probable qu'il devrait être placé à la séquence 5, celui précisément de la fillette en gros plan...

Complément d'enquête (les femmes adorent faire du cheval) 2

La jeune femme ou jeune fille à cheval, derrière la fillette sur le poney, elle va être absente de tout le reste des séquences du passage à l'intérieur du haras, dans le reportage de "Complément d'enquête".Il n'y a aussi pas les mêmes personnes et les mêmes chevaux dans toutes les séquences, ni même le même public.

Ici, toujours séquence 2, on voit le début du trot du cheval de la jeune femme et la marche du poney de la fillette.

2 - Haras - et là encore tout est matière à parler de sexe

 

R: Tu veux dire qu'il y a eu trucage de la vidéo? Qu'on a plaqué une bande son sur les images de la fillette en gros plan qui ne correspond pas à la réalité?

A: Oui. Cela est très facile à faire. Un jeu d'enfant qu'on peut réaliser en moins d'une minute trente d'après cette vidéo : "Comment remplacer la bande son d'une vidéo".

https://www.youtube.com/embed/I3W5u-UxM3s

R: En même temps, A, tout le monde sait que c'est possible et qu'on peut même faire beaucoup plus grâce à l'Intelligence Artificielle.

A: Oui, R. Mais tout le monde ne sait pas forcément.Tout s'apprend. Moi par exemple, je ne savais pas avant de faire des recherches. Et si on en avais jamais entendu parlé...Et puis il fallait que ce soit dit. C'est la pierre angulaire de l'enquête. Je n'en suis pas la découvreuse, mais je l'applique ici à ce qu'on nous a montré.

Il est plus logique que ce soit à cette jeune femme (ou jeune fille) sur le cheval que soient adressés les propos salaces puisqu'elle est alors au trot. La suite logique est le galop... "Si jamais elle galope elle jouit" dit Gérard Depardieu. La séquence vidéo correspondant au moment précis où il dit cela n'a pas été retenue pour le reportage.

3 - jeune femme au trot

 

Cavalière au trot d'une autre vidéo

Voici un exemple de trot expliqué par une cavalière professionnelle, c'est mieux en voyant le mouvement d'avant en arrière, où l'entrejambe tape effectivement contre le pommeau de la selle. Il est logique que Depardieu dise lorsque la jeune femme du haras de Corée est au trot: "Si jamais elle galope, elle jouit."... La jeune femme du haras ne fait peut-être pas le bon mouvement qu'il connait, il est dans l'imagination et se rapporte à ce qu'il connait de l'équitation.

L'acteur a notamment monté à cheval dans "Fort Saganne" en 1984.

Fort Saganne (1984) Depardieu à cheval

R: On peut aussi penser que Gérard Depardieu galope et passe du pas au galop sans passer nécessairement par le trot dans la scène de la fillette...

A: Dans cette première séquence de la fillette sur un poney, ce n'est peut-être pas Depardieu qu'elle regarde, mais peut-être sa maman et son papa.

Capture d’écran 2023-12-26 110420 -6

 

 

On aurait collé dessus les propos salaces de Gérard Depardieu, propos se trouvant en fait à un autre endroit du film original, la bande son de ce passage aurait été déplacée. Et même en admettant qu'elle regarde Gérard Depardieu, ses propos auraient à ce moment-là plutôt du genre: "Allez, petite, c'est bien!" Ne perdons jamais de vue que c'est aussi un papa qui a vu ses filles Julie et Roxane au même âge. Il est difficile d'imaginer qu'il lui aurait parlé de cette façon dans la même situation.

1 visite cette fois un haras

R: Mais Gérard Depardieu dit "fifille", cela ne prouve t-il pas qu'il parle à la fillette?

A: Non. « Fifille » ne s'emploie pas forcément pour désigner une fillette. https://www.cnrtl.fr/definition/fifille Il s'agit d'un « terme affectueux (ici plus teinté d'ironie), d'amitié vis à vis d'une fille ». Ainsi dans Eugénie Grandet de Honoré de Balzac, Eugénie jeune adulte est appelée plusieurs fois « fifille » par son père. Depardieu grand liseur de Balzac qu'il a incarné au cinéma ne l'ignorait certainement pas.

R: Avoir fait ses universités, ça aide...

A: Oui. Mais surtout de chercher. Bien que j'avais lu Eugénie Grandet de Balzac il ya longtemps, je l'ai su en cherchant sur Internet. Merci notre ami Google. À présent, récapitulons en ajoutant d'autres éléments en montrant des images de toutes les séquences dans l'ordre du reportage, et en corrigeant parfois ensuite, en donnant donc le vrai ordre que je pense être vrai. Mais je peux me tromper.

Séquence 1: "Les femmes adorent faire du cheval" (etc.) Yann Moix est à sa droite.

Capture d’écran 2023-12-26 105902 - 3

 

Séquence 2 : (en fait devant être dans la séquence 5).

3 - jeune femme au trot

Séquence 3: caméra à nouveau sur l'acteur qui se lâche. Il est dans un contexte privé et personne ne comprend ce qu'il dit en français sauf ceux qui le comprennent. Acteur "à temps plein", provocateur, a un peu un coup dans le nez donc est désinhibé?

Capture d’écran 2023-12-26 105902 - 3

 

Séquence 4: Peut-être antérieure à la séquence 2... En tout cas, la fillette sur le poney est absente.

Capture d’écran 2023-12-26 110009 - 4

 

Séquence 5: la séquence fillette n°1. Les propos salaces de Gérard Depardieu ne s'adressent pas à elle, on l'a vu, mais à la jeune femme (ou jeune fille) à cheval.

Capture d’écran 2023-12-26 110308 - 5

 

Séquence 5 toujours. On ne la voit pas se gratter. Mais par contre dans la vraie scène cachée? Il aurait pu dire tout pareil à propos de la jeune femme (ou jeune fille): "elle se frotte" (contre le pommeau de la selle au trot).

Fillette 14

 

Séquence 6: 2ème avec la fillette, plan rapproché - on ne la voit toujours pas se gratter.

 

En fait, c'est à la jeune femme sur le cheval (séquences 2 et 4) que l'acteur s'adresse. Elle est alors probablement au trot comme ici et plus proche de Depardieu.

2 - Haras - et là encore tout est matière à parler de sexe

Ceci est pour illustrer ce qui s'est peut-être passé un peu différemment. D'après Yann Moix et d'autres personnes sur place, les propos salaces de Gérard Depardieu tenus pour être destinés à la fillette s'adressaient à une femme d'environ 35 ans.

Voir à partir de 8 min:

https://www.youtube.com/watch?v=mtYvDR3yc3kr

Il faut bien penser que la visite du haras a duré une heure environ. On n'en voit que moins de cinq minutes. Ce qui explique les différences de population sur la piste et dans le public observées dans les séquences centrées sur le cours équestre et non Gérard Depardieu.

Ce qui explique de la séquence 5:

Capture d’écran 2023-12-26 110420 -6

la jeune femme n'apparait plus à partir d'ici. Gérard Depardieu s'adresserait en fait à la jeune femme au trot et là revenue au pas? (en profite pour se gratter) ou bien l'acteur surinterprête un geste, un mouvement contre la selle durant le trot. la jeune femme n'apparait plus à partir d'ici. Gérard Depardieu s'adresserait en fait à la jeune femme au trot et là revenue au pas? (en profite pour se gratter) ou bien l'acteur surinterprête un geste, un mouvement contre la selle durant le trot.

On peut imaginer qu'il s'adresse plutôt à la jeune femme qu'il appelle "fifille" (comme le père d'Eugénie Grandet alors qu'elle est jeune adulte) et non à la fillette, que la bande son ne correspond pas à l'image, il y a eu trucage.

Séquence 7: après le rire de Depardieu sur son : "Tu vois elle se gratte-là", il se tourne vers une jeune femme parlant français (son interprète coréenne?). Lui: "Qu'est-ce que tu regardes-là?" Elle: les chevaux... LUI: "Pourquoi tu ne montes pas à cheval, ça fait du bien tu sais?"

Capture d’écran 2023-12-26 112838 -8

On a l'impression ici que Gérard Depardieu est situé de l'autre côté de là où il parlait dans mes autres séquences où on voit deux fois le "A" et une fois le "C". Un plan du haras permettrait de mieux comprendre d'où sont filmé les scènes, peut-être pas du même endroit.

Voilà.

R: Bravo A. Je trouve cela convaincant. Tout ça met sérieusement en doute pour moi la pertinence de l'expertise du huissier et surtout celle du reportage de "Complément d'enquête".

A: Sur ce sujet on peut lire également: 

https://www.lejdd.fr/societe/affaire-gerard-depardieu-les-rushs-de-complement-denquete-vont-ils-enfin-etre-devoiles-140557

Et puis, il y a d'autres choses qui posent problème dans le reportage.

R: Ah oui? Quoi donc?

A: Dans les reportages on floute des témoins donnant un témoignage à leur demande, pour ne pas être reconnus.

R: Et? On peut penser que c'est pour les protéger.

A: On peut aussi à raison penser qu'il s'agit ici d'empêcher une enquête auprès d'elles (la petite fille, l'interprète coréenne, et les jeunes femmes coréennes que l'acteur

"provoque" avec des propos sexuels qu'elles ne comprennent pas. ce qui encoure encore moins une peine que si elles comprenaient. Ce floutage a pu avoir été fait au montage du reportage sans qu'on ait demandé aux victimes leur souhait, et pour la fillette à l'un de ses parents au moins.

R: C'est vrai qu'on ne supprime pas des témoins susceptibles de témoigner à la barre... Ce serait donc pour se protéger et non protéger les victimes...

A: Oui. Je n'affirme rien. Ce sera encore à la Justice de Voir sur pièces. Pour moi c'est assez questionnant, révélateur. Et puis as-tu remarqué Yann Moix dans le film?

R: On le voit?

A: Justement. On le voit sans le voir. Un oeil avisé peut le reconnaître à plusieurs moments du reportage, dont dans le haras, il est à droite de Gérard Depardieu tandis que l'interprète est à gauche, séparé de l'acteur par plusieurs personnes. Il porte comme lui une chemise bleue. Mais jamais on ne le montre franchement, jamais on ne le voit dans les yeux. C'est comme si on voulait montrer juste qu'il est là, on montre une fraction de seconde son visage de profil ou juste la partie inférieure dans le haras.

R: C'est encore louche en effet... Un témoin escamoté, le principal témoin auquel on retire la parole.

A: Oui, dans le haras, on le devine rire, mais de quel rire? L'expression de visage ne peut se lire qu'avec une moitié, de même qu'on ne peut conclure d'une expression en isolant les yeux du reste du visage.Pourquoi occulte t-on ainsi son compagnon de voyage qui a fait un film qu'on lui a volé par la suite, un film d'ailleurs commandé sans connaître sa future utilisation? C'est comme si on disait, il était là, mais il ne peut rien dire de la situation, du contexte, de ses réactions. La caméra n'a jamais de plan large qui permettrait de voir cela, mais est toujours centrée sur Gérard Depardieu.

R: Exact. Le contexte, c'est aussi le témoin principal qui est occulté tout le long du reportage, non?

A: Exact. Mais il y a aussi une autre manipulation fait tout le long du reportage. On nous prend en otage, on empêche toute réflexion, nous plaçant seulement dans l'émotionnel.

R: Quoi donc A?

A: La bande sonore du film qui dans le passage du haras (au moins et surtout*) créer une ambiance dramatique, c'est fait de sons pas du tout musicaux que l'on peut trouver dans les thrillers et films d'horreur. Ainsi par exemple on entend un son malsain, angoissant, nous plongeant dans le malaise et la peur au moment par exemple où la petite fille en gros plan retourne la tête vers ce qui est désigné comme Gérard Depardieu "sexualisant une fillette" et sur quoi j'ai démontré je pense que rien n'était moins sûr, du moins que cela était sujet à caution.

*J'ai corrigé : "sans cesse" après avoir reparcouru le reportage.

R: En même temps, tout le monde fait ça pour ainsi dire dans les reportages à sensation.

A: Oui, mais ce n'est pas parce que tout le monde fait une chose que c'est forcément juste, bon, bien. Cela est une manipulation touchant notre cerveau reptilien, le cerveau de survie, donc le centre de la peur. Cette zone primaire du cerveau, cette partie animale a été mis en évidence dans le film Mon oncle d'Amérique où Gérard Depardieu tient le premier rôle et où les comportements humains sont éclairés régulièrement par des séquences où on voit des expériences avec des rats.

R: Ce n'est pas une méthode très déontologique en effet.

A: En effet. C'est comme si on passait une telle "musique" pendant un procès pour convaincre le juge de la culpabilité de l'accusé. Dans le cadre d'une enquête sérieuse, cela n'est pas admissible. Nous ne sommes pas dans un thriller ou un film d'horreur qui sont des fictions créées à partir d'éléments réels.

R: Tu me parlais de "musique", ça me fait penser dans ce qu'on appelle dans la musique classique contemporaine "la musique concrète".

A: Je ne te savais pas amatrice de cette "musique" dont Pierre Henry est un grand représentant, R. C'est intéressant. Mais je n'appelle pas ça de la musique. En tout cas je n'aime pas ça. Cela heurte mes oreilles. Ce n'est pas Bach... On ne peut pas étudier avec de la "musique concrète".

R: Je suis d'accord avec toi. Je n'aime pas non plus, je trouve ça juste intéressant. C'est comme l'art conceptuel. Enfin, A, je crois que tu vas révolutionner la manière dont on fait un reportage. Tout reportage reptilien, manipulant cette zone de notre cerveau pour créer notre adhésion en disant: "Attention, danger" seront vite identifiés et ce sera rédhibitoire pour ce qui est du crédit qu'on peut lui apporter.

A: L'éducation est tout. Il faut éduquer le public à Voir par eux-mêmes. Devenirconscient, voilà l'énorme tâche du XXIème siècle qui feront de nous des humains meilleurs, plus humains.

R: Je suis tout à fait d'accord, A. C'est un autre Gérard, Gérard de Nerval, qui a eu cette formule que je trouve extraordinaire:"L'ignorance ne s'apprend pas."

A: Une habile mise en lumière de la nécessité de l'éducation et de la Connaissance. Je vois que tu as fais tes humanités Raphaëlle...

R: Oh... je me cultive en lisant dans mes "heures perdues" c'est tout. Mais il est temps de passer à une conclusion. En une phrase que conclus-tu, A?

A: Ce que tout le monde pourra conclure, que ce reportage est très probablement une charge malhonnête à base de trucages et autres manipulations à seule dessein que les spectateurs soient tellement choqués (surtout avec la "sexualisation d'une fillette" qu'ils en concluent que Gérard Depardieu est coupable

R: Je pense la même chose.

A: Mais je peux me tromper. Cependant, il faudra en fournir la ou les preuves et que la balance parle en la faveur de mes conclusions ou celles des auteurs du reportage de"Complément d'enquête". C'est encore une fois à la Justice de juger et de rendre un verdict.

R: Oui.

A: Et je veux ajouter quelque chose de très important

R: Oui?

A: Si le harcèlement scolaire peut conduire au suicide, le lynchage médiatique et le tribunal populaire peut l'y conduire aussi. Ce n'est pas pour rien qu'a été créé la "présomption d'innocence". Même la Justice n'est pas à l'abri d'une erreur (ça s'est vu même au temps de l'existence de la peine capitale), mais la probabilité est la même que de mourir par un accident d'avion. Le tribunal populaire est moins fiable encore que la voiture. Je dirais que c'est comme un vélo sur une autoroute. Au temps des romains Gérard Depardieu serait déjà mort... Gérard Depardieu doit être jugé en bonne et due forme en bénéficiant de la présomption d'innocence et je laisse à la Justice aussi de juger de la qualité et surtout la pertinence de cette enquête qui n'aurait pas pu être effectuée sans la partenaire extraordinaire que tu es, R.

R: C'est vrai. On a vu des réclamations de peine de mort sur des personnes alors qu'elles n'étaient pas l'objet d'accusations tombant sous la coupe de la loi.

A: Oui, et alors que la peine de mort a été justement abolie. Elle nous rend moins humains. C'est ce qui a été mis clairement en évidence rien que dans le titre d'une chanson de Julien Clerc: L'assassin assassiné."Et de toute façon Gérard Depardieu n'est pas un assassin.

R: Vrai. Une victime d'assassinat ne pourra jamais se relever, une victime d'un viol si. Sachant qu'il bénéficie pour l'instant de la présomption d'innocence qui encore une fois doit être respectée, même si il y a des éléments en sa défaveur.

A: Mais des éléments en sa défaveur ne suffisent pas, il faut la preuve ou les preuves tangibles. Les quelques innocents qui sont morts par erreur judiciaire avaient aussi contre eux des éléments en leur défaveur... Et quoi qu'il en soit par rapport à Gérard Depardieu, je suis en faveur du pardon de la part des victimes. Car le pardon est libérateur et guérisseur. D'ailleurs dans un film le personnage joué par fils Guillaume demande au personnage incarné par Gérard Depardieu si il croit au pardon, il répond oui. Je suis d'accord. Et la réalité le prouve, des tutsis ont par exemple pardonné à des hutus ayant participé au génocide des premiers au Rwanda.

R: C'est vrai.

A: Oui, c'est vrai. Je l'ai vu dans un reportage sans "musique" de thriller ou film

d'horreur... pas de type "sensationnel", sobre.

R: Comme toi... Un dernier

mot, A ?

A: Comme l'a dit encore Gérard Depardieu:"Il y a un monstre en chacun de nous"Et ce monstre on le voit à l'oeuvre. Pour le moment il n'y a qu'une victime prouvée, sous nos yeux: Gérard Depardieu.

Laissons la Justice faire son travail maintenant.

L'"enquête" du reportage de "Complément d'enquête méritait une contre-enquête avant le procès éventuel de Gérard Depardieu. C'est fait.



Texte et montage:

Stéphane Gentilhomme,"autiste Asperger" et auteur-compositeur-interprète sous le nom Aube de l'Etoile.

J'ai fait mon Astrid à mon humble niveau, car je trouvai que l'histoire de l'huissier de justice mandaté par France télévisions et qui a authentifié que c'est bien à la fillette de dix ans qu'étaient adressés les propos salaces de Gérard Depardieu,

(francetvinfo.fr/culture/cinema/depardieu/affaire-gerard-depardieu-un-huissier-de-justice-authentifie-les-propos-de-lacteur_6261153.html)

 

 ça ressemblait à un épisode d'"Astrid et Raphaëlle" sans contenu, c'est à dire sans enquête, sans preuves sous nos yeux, avec juste le dévoilement final.Il ne faut pas prendre pour argent comptant mon travail. Ce n'est pas parce qu'Astrid ne se trompe jamais que je ne peux me tromper. Et je ne suis pas Astrid, personnage de fiction! Ayez l'esprit critique. Enfin, à vous de Voir!...

 

Je ne veux pas cautionner des infos qui relèvent du complotisme. Donc je mets en rouge ce que j'ai failli supprimer de cet article après recherches. Reste que ça a le mérite de remettre un peu en proportions. Et ce qui est sûr, c'est que les grands prédateurs sont tranquilles. Je préfère à la place partager ma chanson "J'étais enfant":

https://www.youtube.com/watch?v=VOZz_uMHT7A

 Et puis partager cet article d'une avocate, Julia Courvoisier. C'est ce qu'on aurait dû entendre de toutes part de la part des avocat(e)s depuis le début de l'affaire.

https://www.marianne.net/agora/humeurs/affaire-depardieu-celui-que-lon-accuse-a-aussi-le-droit-a-la-parole

Et même si je me trompais dans cette analyse, Voyons cette affaire en toute proportion gardée avec ce dont parle ici l'animateur André Bercoff de Sud Radio que je viens de découvrir:

#Depardieu : Une nouvelle tribune signée par 150 personnalités (3 janvier 2024)

https://www.youtube.com/watch?v=V_jj8NR_sU0

 

 

27 décembre 2023

Pour l'anniversaire de Gérard Depardieu

 

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Gérard Depardieu. C'est sans doute le pire anniversaire de sa vie qu'on lui a offert après qu'il nous ait tant donné par le cinéma. JOYEUX ANNIVERSAIRE notre grand et petit Gérard Depardieu!

 

Pourquoi on nous a pas montré ça dans le reportage de "Complément d'enquête"? Aller à 8,13 min.
https://www.youtube.com/watch?v=ZSxFcG0W2T0
C'est une séquence à mille lieues de la compilation ignoble de la moins bonne version de lui-même, même année, au Japon où il a fait une série documentaire exceptionnelle. Qui aimerait sur cette planète avoir été traité comme il a été par le reportage de "Complément d'enquête"? Qui aimerait que le monde entier voit la pire version de lui-même (en plus avec vraisemblablement trucages)? Il y a une règle d'or qui n'est pas respectée: "Ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse."

 

Maintenant on est tout prêt à effacer Gérard Depardieu même du dictionnaire, on s'attaque à un symbole, à la Culture, au nom d'un combat pour les femmes, juste en soi, mais qui devient là complètement zinzin, avec notre Gégé pris comme bouc émissaire.

 

A tous, si on veut combattre efficacement contre le harcèlement scolaire qui conduit parfois au suicide, stop au lynchage médiatique et au tribunal populaire qui est une sorte de harcèlement, et par des adultes!... et respectons la présomption d'innocence qui existe pour au moins une bonne raison, dans la Rome antique par exemple, il serait mort... Je suis heureux qu'il existe une tribune pour défendre le grand acteur au grand coeur. Pour l'instant, c'est au vu de tous la seule victime certaine. STOP. Ce n'est pas à nous de juger du reste.

 

23 décembre 2023

AFFAIRE DEPARDIEU - Victime de lynchage médiatique -la seule victime certaine est sous nos yeux...

 

Elisa

 

POUR L'INSTANT,  il ne mérite que des câlins. POUR AUTANT QU'EVIDEMMENT DE TELS PROPOS SALACES SUR UNE PETITE FILLE NE SONT ABSOLUMENT PAS UN EXEMPLE A SUIVRE (sous réserve que Yann Moix  ait raison: ""Je suis sûr à 99 % que Gérard a tenu ces propos sur une cavalière qui n'était pas la petite filleICI), ce que je dénonce c'est l'instrumentalisation hors-sol, hors contexte (possiblement sous emprise de l'alcool désinhibant, paroles en privé qui n'étaient pas censées parvenir jusqu'à nous, coréenne ne comprenant pas le français, etc. ) et plus que de raison pour gagner l'opinion et faire de nous des moutons de Panurge dont la pensée est prise en otage : « Comment ne pas condamner et défendre cet « ogre»?» On nous l'a bien mis en tête et ça réveille en nous toutes les peurs véhiculées par les contes. Et puis, de la « sexualisation d'une fillette» aux soupçons de pédophilie (qu'on devrait appeler pédosexualité), le pas peut être vite franchi... (et entre parenthèse on devrait beaucoup plus s'occuper des victimes de la pornographie mainstream, femmes, enfants et ados!) Ce que je dénonce plus précisément c'est la sentence sans mesure, la dramatisation, le moralisme  mortifère, voire la criminalisation, et encore une fois l'instrumentalisation de ces propos pour donner du poids aux accusations et faire gagner le procès intenté par de supposées «victimes », d'accusations sur lesquelles on n'a pas de preuve et qui n'ont pas été traitées par la Justice (structurée, professionnelle, etc. contrairement au tribunal populaire), où la présomption d'innocence est respectée. Pour l'instant, on le voit sous nos yeux, une seule victime avérée par ce lynchage médiatique et qui n'a pas besoin d'un tribunal pour être prouvé: Gérard Depardieu. Du reste, si les erreurs judiciaires ont pu exister (je ne citerai que l'affaire Calas – Jean Calas qui a été innocenté grâce à trois ans de combat de Voltaire qui m'est cher et après la mise à mort de l'accusé...), la probabilité pour que cela arrive est aussi minime que celle d'avoir un accident en avion plutôt qu'en voiture, l'avion étant prouvé nettement  plus sûr. La Justice c'est prendre l'avion, le tribunal populaire la voiture..., et encore ! Je comparerai plus ça à un vélo sur une autoroute ! Tzevtan Todorov, essayiste auteur de Mémoire du mal, tentation du bien (2000), enquête analysant et dénonçant les deux grands totalitarismes du XXème siècle (nazisme et communisme...), dans une interview dans la revue « Clés » (juin-juillet 2011) mettait en garde contre les « pouvoirs exorbitants dont disposent certains individus, pouvoirs économiques et médiatiques » qui menacent « le pouvoir de l'Etat ». « C'est la tyrannie des individus qui menace le maintien de l'Etat », concluait-il. La société n'est-elle pas sous la férule de la culture woke et d'un féminisme aussi radicalisé auxquels les médias ont donné le pouvoir au nom du « Bien », la défense des femmes, etc. ? ATTENTION, la fin (la cause juste) ne justifie un tel moyen injuste pour ne pas dire plus, et l'enfer n'a jamais dans l'Histoire été autant pavée de bonnes intentions que par le communisme (Lénine, Staline, Mao...). Enfin, France télévision qui a diffusé « Gérard Depardieu, où la chute de l'ogre » donc le condamnant avant passage en Justice et qui maintenant déclare avec contentement avoir « levé le doute » et authentifié les « propos à caractère sexuel sur une fillette » en faisant appel à huissier..., laissez-moi rire! C'est quoi cette mascarade? Et ironie du sort France télévision a diffusé il y a peu Les Illusions perdues avec Gérard Depardieu..., qui, s'il n'avait 75 ans, aurait incarné à merveille le jeune Julien s'attirant l'inimitié jusqu'à sa fin tragique... laquelle n'est pas dans le roman de Balzac puisque sauvé par Vautrin!... (avec le film, la "morale" est sauve!...) Non, ce n'est pas tellement ça le sujet (les propos tenus par Dépardieu en Corée et leur authentification, qui au passage élude habilement - et honnêtement? - les dessous troubles de l'épisode de complément d'enquête révélés dans Touche pas à mon poste, ainsi que des témoignages favorables sur Gérard en dehors de ces dérapages), non le vrai sujet, le sujet de fond, c'est QU'EST-CE QU'ON EN FAIT ????... 

 Par ces deux images partagées, je donne une image plus positive de l'acteur que celle véhiculée par les médias nous aveuglant et je veux nous rappeller à nos souvenirs, au bon sens, à la raison, et à plus d'humanité. Pour l'instant, Gérard Depardieu ne mérite que des câlins. Joyeux Noël!

 

Gerard Depardieu et Vanessa Paradis - images du tournage de Elisa (2009) - Pinterest - 1
Source des images: https://www.elle.fr/Loisirs/Cinema/News/Vanessa-Paradis-retrouve-Gerard-Depardieu-au-cinema-929315 et Pinterest

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22 décembre 2023

DEPARDIEU: Témoignage de Laetitia Casta sur Gérard Depardieu (drôle!) + LETTRE OUVERTE DE GERARD DEPARDIEU du 1er octobre 2023

Témoignage de Laetitia Casta sur Gérard Depardieu (drôle!) + LETTRE OUVERTE DE GERARD DEPARDIEU du 1er octobre 2023
Vidéo, voir à partir de 14,05 min pour l'anecdote du tournage d' « Astérix et Obélix contre César » (1999) et 13,35 pour le témoignage sur la gentillesse de Gérard.
Pour la lettre ci-dessous, qu'au nom de la présomption d'innocence chacun fasse avec une pleine humanité un examen de conscience pour ne pas que vos enfants, vos petits enfants puissent dire un jour de vous si Gérard Depardieu s'avérait être innocent comme j'en suis convaincu : « Vous avez condamné un innocent ». Car la sexualisation d'une fillette coréenne par des propos salaces en privé et incompréhensibles par elle et du niveau de la paillardise franchouillarde, ça devrait au pire faire plus pitié qu'autre chose comme l'a dit le philosophe André Comte-Sponville (peut-être était-il aviné, donc désinhibé... Est-il en dégénérescence ?), et puis j'ajouterai surtout que c'est un acteur qui a besoin de « jouer » en dehors des plateaux de tournage où il n'a plus tant d'occasions qu'avant depuis un moment, il a ça dans la peau. Je citerai aussi l'humoriste Pierre Desproges : «On peut rire de tout mais pas avec tout le monde ». C'est manifestement encore moins le cas qu'avant en cette époque « Me too » qui n'est pas la culture (rabelaisienne, etc.) où il a grandi et qui pour libérer justement la parole en fait profiter plus d'une je crois pour surfer dessus en se disant qu'on croira forcément elle et non lui. Aussi prudence, surtout vu les dessous troubles de l'épisode de « Complément d'enquête » qui montre qu'il y a eu vol et manipulation afin de l'utiliser comme pièce à conviction pour les accusations et les plaintes ... Enfin, si on juge sur le nombre, le nombre de femmes qui ont porté plainte (2, une pour pelotage en septembre, une pour viol en décembre), le nombre de celles qui ne l'ont qu' accusé de « violences sexuelles » (13 comptées en avril 2023 + 1 en juillet +?) et avec quelle part de subjectivité et d'objectivité, de vérité ? est ridicule par rapport à toutes les femmes, actrices qu'il a côtoyé pendant plus de 50 ans avec 200 films à son actif, sans compter les pièces de théâtre... , dont des jeunes et des très belles dont il aurait pu profiter, sachant qu'avec son aura il avait toutes les femmes à ses pieds. Et déjà de plus en plus de voix s'élèvent pour le défendre (une pétition se prépare...), dont les femmes le connaissant beaucoup mieux que les accusatrices et plaignantes, dont des femmes de sa vie (ex: Carole Bouquet), et certaines hors jeu médiatique actuel que l'on voit dans le documentaire « Depardieu, l'homme dont le père ne parlait pas » (2017). Voir aussi par exemple le témoignage de Vanessa Paradis sur Depardieu dans une interview de 1995 (« Tout va bien Vanessa Paradis » sur You Tube à partir de 31,24 min).
LETTRE OUVERTE DE GERARD DEPARDIEU
«Je ne peux plus consentir à ce que j’entends, ce que je lis sur moi depuis quelques mois.
Je croyais m’e
n foutre, mais non, en fait non.
Tout cela m’atteint. Pire encore, m’éteint.
Aujourd’hui, je ne peux plus chanter Barbara parce qu’une femme qui voulait chanter Barbara avec moi m’a accusé de viol.
Je veux enfin vous dire ma vérité.
Jamais au grand jamais je n’ai abusé d’une femme.
Faire du mal à une femme, ce serait comme donner des coups de pied dans le ventre de ma propre mère.
Une femme est venue chez moi une première fois, le pas léger, montant de son plein gré dans ma chambre. Elle dit aujourd’hui y avoir été violée.
Elle y est revenue une seconde fois.
Il n’y a jamais eu entre nous ni contrainte, ni violence, ni protestation.
Elle voulait chanter avec moi les chansons de Barbara au Cirque d’Hiver. Je lui ai dit non.
Elle a déposé plainte.
Alors, me dit-on, elle était sous emprise.
Mais on est tous sous emprise.
Moi-même je suis sous emprise : mon ADN, la famille, la société, l’argent, le spectacle, l’alcool et le cinéma qui ont fait de moi une nature.
Si elle a été sous emprise, c’était sous sa propre emprise, elle n’a jamais été sous mon emprise.
J’ai été durant toute ma vie provoquant, débordant, parfois grossier.
J’ai fait souvent ce que personne n’ose faire : tester les limites, bousculer certitudes, habitudes et, sur un plateau entre deux prises, entre deux tensions… rire, faire rire.
Tout le monde n’a pas ri.
Si, pensant vivre intensément le présent, j’ai blessé, choqué qui que ce soit, je n’ai jamais pensé à faire de mal et je vous prie de m’excuser de m’être comporté comme un enfant qui veut amuser la galerie.
Mais je ne suis ni un violeur ni un prédateur.
Je suis juste un homme… mais je suis aussi une femme, qui chante et qui chante une femme, Barbara.
Voir concerts après concerts des extrémistes, sans regard, brandir des pancartes calomnieuses, souiller, vandaliser, interrompre en hurlant les chansons de Barbara, cette femme hautement féministe, c’est l’enterrer à nouveau.
Désormais je ne peux plus faire entendre sa voix.
Au tribunal médiatique, au lynchage qui m’a été réservé, je n’ai que ma parole à opposer.»
(lettre citée par Reddit)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

21 décembre 2023

AFFAIRE DEPARDIEU – OTAGE – MANIPULATION – HUMOUR... (mon sauveur!)

 AFFAIRE DEPARDIEU – OTAGE – MANIPULATION – HUMOUR... (mon sauveur!)

 

Je ne suis pas contre les femmes victimes et tous les justes combats des femmes. Je me sens pris en otage dans une société clivante où qui est « pour » est « contre ». Où défendre Depardieu (pour ne pas dire un homme tout court) serait être contre les femmes. C'est ce que j'ai ressenti par mon appel téléphonique aujourd'hui au 32 10 de RTL (une radio de qualité) pour donner mon avis sur la prise de parole d'Emmanuel Macron à propos de Gérard Depardieu entre 13h et 13h30. Réception pas chaleureuse. J'ai commencé par dire mes nom-prénoms, que j'étais autiste Asperger auteur-compositeur-interprète sous le nom de Aube de l'Etoile, dit que mon cœur battait à cent à l'heure parce que je n'avais pas d'avis politiquement correct et j'ai lu la moitié de ma Lettre ouverte et renvoyé à mon blog. On m'a dit assez froidement (c'est mon ressenti) qu'on me rappellerait si intéressés, j'ai senti qu'on allait pas me rappeler et ça n'a pas loupé. Je l'ai regretté, j'ai d'abord pensé que c'était à cause de ma différence ou de mes opinions  mais je ne répondais sans doute pas à leur ligne éditoriale, tout simplement, ils ont le droit. Que Macron n'ait pas enthousiasmé - vu le sujet principal sur l'immigration et sa cote de popularité c'était prévisible - mais il y a quand même un auditeur qui a dit que pour une fois il était d'accord avec le Président, dis-donc! Comme quoi! 

Maintenant je veux dire encore haut ce que je pense, étayé par des recherches. « Complément d'enquête » a gagné iniquement l'opinion de tout le monde. Il y a ce qu'on voit, et ce qu'on ne voit pas et ne sait pas. On a piégé Yann Moix et Gérard Depardieu en Corée. On a volé des images du film de Yann Moix. Voir You tube en tapant « Depardieu Moix » les deux premières vidéos... Des propos graveleux, trash, en privé, c'est courant. J'insiste, ces propos n'étaient pas compris par les coréen(n)es, vous appelez ça un crime ? Vous ne connaissez pas le jeu « L'Apéro trash  » ? Bah en Corée il a fait des séances d' « Apéro trash » improvisées en tant qu'acteur pour ainsi dire à temps plein, il a ça dans le sang, et vu qu'il n'a plus beaucoup l'opportunité de jouer sur des plateaux de tournage depuis un moment vous croyez qu'il va se priver? Le paillard, ça plaît ou pas, mais ça fait partie de notre culture dont Depardieu est issu, nom d'une pipe! C'était destiné à choquer une France qu'il ne reconnaît plus, où le rire rabelaisien (sa culture) n'est pour ainsi dire plus permis et où on ne peut plus rien dire. Oui cela fait trop tache avec une culture woke-féministe radicale du nivellement de pensée, menaçant la liberté d'expression et qui d'humour n'en a pas beaucoup et ma recherche « humour woke » le confirme... J'ai bien entre autres aimé l'article « s'il vous plaît racontez-nous une bonne blague woke » sur le site « Autre futur », avec le dessin de pingouins...

Par contre une Blanche Gardin à l'humour trash - tu m'encufes paf dans le mur! -  ça passe comme un timbre à la poste. D'abord c'est une femme, c'est moins suspicieux que d'être un homme par les temps qui courent (surtout où ils sont dans des affaires scabreuses à faire grincer les épinards et tomber la pipe de Popeye !), ensuite c'est politiquement correct, très woke. Donc pas moi, quoi, que Blanche (qui par ailleurs m'est sympathique...  - Attention, n'allez pas surinterpréter!) ne me fait point rire. J'ai le droit, non?

Dire qu'il y a encore quelques mois – moi qui ne sait pas tout (faut pas croire, j'apprends notre époque que depuis tout récemment, j'ai l'impression d'être vraiment entré dans le XXIème siècle... et j'avoue que je ne le trouve de ce côté-là et d'autres, pas très bandant !...) – on m'aurait dit: Tu connais la « culture woke » ? j'aurais répondu : « wok, pour faire revenir les légumes ? »

Ouais, pas très «éveillé » le mec...

Allez, loin des miasmes de la matraque-culture matraquant Depardieu et tout désignés pour bien asseoir la culture woke, et loin de cet ange tombé du fiel (de notre société), Blanche Gourdin la représentant si bien et devant laquelle je me sens si... gourde et engourdi, je vais me faire une petite cure de Virginie Woke... euh... Hocq ! Celle-là, comme mon papounet chéri et j'espère Philippe Katerine, J'ADOOOOO...RE !

Oh « La Partouze ! » Oh « Le bonobo » qu'elle imite si bien !  Je me dis qu'il faudrait pour faire relâcher la tension un règlement bobonoesque, une méga partouze nationale dans un esprit bien bonobo. Allez..., rendez-vous Place de la Concorde?

 

"Les bonobos de Virginie Hocq":

https://www.youtube.com/watch?v=2lA6VhqsVvk

 

 

 

 

 

 

 

20 décembre 2023

SOS Gérard Depardieu, pardi! (1)

                                     LETTRE OUVERTE - SOS GERARD DEPARDIEU, PARDI ! (1)

 

 

Gérard Depardieu alité 59min 39 de Gérard Depardieu, l'homme dont le père ne parlait pas - 2



Toutes les personnes qui lapident en ce moment Gérard Depardieu devraient regarder ce documentaire (Gérard Depardieu, l'homme dont le père ne parlait pas - Documentaire Portrait - https://www.youtube.com/watch?v=n5-vPjuSbwEtrès émouvant, même bouleversant, où on voit qui il est vraiment et le film de l'essentiel de sa vie (de sa naissance à 2017), avec ses hauts et ses bas, là je ne dis pas d'un très grand acteur, non, du plus grand! (et on comprend pourquoi dans ce documentaire). Et un grand homme malgré ses travers, d'une grande bonté dont on est dépourvu, pauvres de nous! Dans sa jeunesse, « Gérard s'exprimait par onomatopées. » apprend-t-on entre autres. Imaginez d'où il est revenu. C'est vraiment dégueulasse ce qu'on lui fait subir aujourd'hui, lui qui a tant porté de coups déjà, le plus grand par le décès de son fils Guillaume. Je pense qu'il est « Innocent » (titre de son livre paru en 2015), oui malgré tous ses dérapages, parce qu'IL EST, mais certainement pas un homme au mauvais fond. J'ai honte pour la France tombée si bas et qui par une cabale lancée par « Complément d'enquête » (qui a volé et manipulé...) nous a pris en otage et fait de nous tous des porcs réduisant le rabelaisien Gégé à des propos salaces en Corée que seuls le(s) français présent(s) – au moins Yann Moix – comprenai(ent), et à un supposé « gros doigt de... ». Excusez-moi, je n'ai pas envie d'achever. De fait, on le lapide avant qu'il ait été jugé par la Justice. Et pardon, françaises, français, québecois, monde entier..., franchement, vous concevez Gérard Depardieu finir ses jours en prison comme un Klaus Barbie après qu'il vous ait bien ému et fait rire dans « Astérix et Obélix contre César » par exemple?... PAS MOI ! Surtout d'un homme qui, le savez-vous ? a signé une pétition pour libérer Béatrice Saubin, une française injustement condamnée à mort en Malaisie et qui a passé dix ans dans une prison particulièrement infâme, et qui a été libérée (lire son témoignage « L'Epreuve » où Depardieu est cité dans la liste* des signataires en remerciement et quelques années avant dans Le Monde pendant le tournage de Danton...*

*Mon exemplaire de L'Epreuve prêté, je ne l'ai pas sous la main, mais la preuve est sur la toile, info relayée par Le Monde à la date du 29 juin 1982 . 

https://www.lemonde.fr/archives/article/1982/06/29/un-appel-de-plusieurs-personnalites-en-faveur-de-la-jeune-francaise-condamnee-a-mort-en-malaisie_2903523_1819218.html

Voir aussi "L'Epreuve: Condamnée à mort à vingt ans en Malaisie" de Béatrice Saubin (Paris, Editions Éditions Robert Laffont, 1994, 318 p., 18 cm (ISBN 978-2-266-05223-8).

 

 

Depardieu (signataire pour sauver Béatrice Saubin) - Le Monde

 

La première justice, c'est la conscience » répondit Jean Valjean (qu'a incarné Depardieu en l'an 2000 après Jésus-Christ... dans «Les Misérables » de Victor Hugo) déguisé sous son nom de maire Mr Madeleine à Javert le poursuivant sans relâche et qui accusait une femme (Livre cinquième, chapitre XIII). Ouais, dans l' « Affaire Depardieu » on est dans du javertisme wokiste (« éveillé » !). Je me demande où est notre conscience dans tout ça (« conscience » dans tous les sens). Je préfère avoir une conscience en étant conscient de la globalité des choses qu' « éveillé » de cette lapidaire façon... Je suis bien sûr pour la protection des femmes, et il y a des comportements aujourd'hui plus admissibles (ce qui n'était pas le cas à l'époque, et on l'a laissé faire, il ne porte pas l'entière responsabilité de ce dont on l'accuse) mais quand bien même il y a(urait) eu des victimes (de quel délit exactement ? et pour l'instant rien n'est prouvé, jugé loyalement), n'y a t-il pas d'autre voie d'issue que d'ajouter mal sur mal, par exemple le pardon ?... C'est libérateur et guérisseur, vous savez ! Pour défendre ce bouc-émissaire de Depardiou (oui on l'appelait affectivement ainsi dans ma jeunesse), en plus de la présente qui à la limite suffirait, je prépare des écrits de réflexions, d'analyses, fruit de nombreuses heures d'investigation, dont le plus important : « LETTRE OUVERTE SOS Gérard Depardieu, pardi ! » (ici c'en est un condensé improvisé), cela au détriment de ma vocation d'artiste, parce que vous voyez, de Aube de l'Etoile j'en ai plus rien à pété dans l'état actuel des choses. Tout ça ne me donne qu'une envie : bouffer toute la filmographie, bibliographie, etc. de Gérard Depardieu, pardi ! Et du documentaire partagé, je vous invite d'aller direct à 59,51, où j'ai capturé cette image. Sur ce, l'erreur est humaine, joyeux Noël à tous, y compris à notre Gégé national et sa famille ! En ces temps de guerre de toutes sortes, que l'amour, la paix et la joie descende dans nos cœurs.

 


Stéphane Gentilhomme*

 

 

*artiste « autiste Asperger » et je me suis posé la question à force de voir des vidéos et en particulier celle partagée si Gérard Depardieu ne l'était pas un peu, bien que moins que son père... A vrai dire, ça me saute au yeux comme le nez de Cyrano de Bergerac qu'il a génialement incarné ou la forme de gland du bout de son nez que, pardon, tout le monde a vu à l'instar de Sergio Lama dans sa BD Gérard Depardieu – l'acteur-nez parue en 2014. Et comme quoi, avec beaucoup de recul, peut-être pas si évident d'être «décontracté du gland » comme a voulu le faire penser son personnage dans le n'empêche film cul(te) « Les Valseuses »...

 

 

Depardieu sous le trait de Sergio Lama

https://www.decitre.fr/livres/gerard-depardieu-9782818930892.htm

 

23 août 2023

Diptyque coquinou-romantique

 

    Cité ou pas cité?
    Opacité...
    Mais puisque je me sens incité à citer
    Je citerai pour les raies du monde entier
    M'esclaffant d'avance en l'immensité 
    De la félicité me félicitant tant tant et tant:
    Ma bite est mon plus gland poème!
    
                                                       SG69
   Mais passée la boutade
   Propre à prendre son pied (c'est mon cas)
   On préférera dire ce qui bien plus romantique se révèle
   En remplaçant T par CH et L par R dans le dernier vers!
   Mais près de l'amour l'humour n'est pas loin si on y prend aussi son pied...
   Alors? Quel est ce vers dont on fait un mystère?
                                                              
                                                             Père Fouras 49
5 août 2023

Les seins de Christine and the King

Je parle bien de Christine and the Queens, homme avec des seins, comme il y en eut toujours. Comme il y eut toujours des femmes avec un sexe masculin. Rareté. La nature expérimente toutes les possibilités. Je parlerai de la dénudation pectorale de l'artiste après l'union psychologique mise en scène avec le roi des animaux (d'où mon titre...). Mais avant, une petite trouvaille personnelle suivi d'analyse.

Je n'ai vu nulle part le rapprochement entre Christine Jorgensen (née George William) et Christine and the Queens (né Héloïse Letissier). Or Christine Jorgensen (1926-1989) ayant des attributs masculins à la naissance s'est donné le prénom Christine en l'honneur du Dr Hamburger qui l'a opéré pour lui donner sa véritable identité (« La nature avait fait une erreur que j'ai corrigée, et à présent je suis votre fille » déclara t-elle à ses parents qui l'acceptèrent). Aussi Christine Jorgensen devint-elle une porte-parole pour les personnes trans (Wikipédia).

« Queens » a été éclairé par l'artiste lui-même, sa fréquentation à Londres d'un club de draqueens. Mais « Christine » non. Choix inconscient (venant de l'inconscient collectif) ou choix conscient et caché ? Pourquoi en ce cas ? Choix caché je pense en un temps où il se disait femme, à ses débuts et semblait l'assumer pleinement en tant que féministe revendiquée. Pourtant, dès le premier album il (« elle » alors) déclarait dans sa chanson « it » : « Je suis un homme à présent », « Je l'ai (le sexe masculin, le pénis) ». Ce texte assez obscur évoquant au tout début la poétesse Emily Dickinson s'éclaire à la fin en évoquant une lutte intérieure pour la conquête de sa véritable identité sexuelle en passant par cette thèse, antithèse, synthèse passant du « elle » à « je » à «elle » (tandis que la chanson s'ouvre par « je ») :

 

Elle veut être un homme
Mais elle ment
Elle veut renaitre, encore
Mais elle perdra
Elle dessine son propre entrejambe par elle-même
Mais elle perdra parce qu'il est faux
Il est faux

Non! je l'ai
Je suis un homme à présent
Oui je l'ai!
Je suis un homme maintenant
Et il n'y a rien que vous puissiez faire
Pour me faire changer d'avis
Je suis un homme à présent

Elle est un homme maintenant
Et il n'y a rien que nous puissions faire

 

 Ambigüité à tous les étages... pourrait-on dire. Il aurait pu s'apparenter aux « personnes non binaires » ( à la fois femme et homme), mais non il continuait de se présenter comme femme tout en déclarant dans cette chanson passée inaperçue : « je suis un homme à présent». Et le prénom choisi pour incarner son « personnage » scénique semblait confirmer plutôt l'inverse. Il est difficile de voir un lien entre le tube « Christine » du premier album et la célèbre trans dont il semble avoir rendu hommage par le choix de ce prénom. Si le prénom est emprunté, le personnage « Christine » est une pure création. D'aucun y ont vu l'évocation d'une prostituée. Au passage, notons que sur tous les sites de paroles de chansons il se trouve une erreur pas si banale : « le ciel coule sur mes mains » lit-on alors qu'on entend «sur mes seins ». Les seins qu'on a pas voulu voir-entendre, assumer, on les a vu en fin juillet 2023 à la télévision. ICI

Cela a surpris, voire choqué. Pourtant, une vidéo sur You Tube la précédant de deux semaines le montre chanter en concert « Full of life » dans une même mise en scène avec le même lion chevauché, embrassé – fort symbole ! Là, il ne se dénude pas, il l'a déjà fait dans une chanson la précédant, il est donc déjà torse nu et le reste tout le long de la chanson précédée d'un speech dans le même appareil, et là ce n'est pas du play back, mais du live. (Full Of Life - Live OPEN’ER ICI ). Il y a donc une forte cohérence, continuité, et il ne fallait pas l'inviter si on ne voulait pas voir sa poitrine. D'ailleurs, la chaîne TV devait être au courant et a choisi un plan large anticipé. Comme il n'y a pas de caractère sexuel c'était légal. De plus on remarquera la pure délicatesse alliée à la provocation (non gratuite on y reviendra) : ses tétons sont cachés par une sorte de pâte couleur chair pas très joli, qui ne fait vraiment pas fantasmer ! Aussi l'artiste n'est-il franchement pas plus à réprouver que les danseuses de cabaret se fichant une étoile brillante sur les tétons.

Dans la cérémonie, ce geste solennel comme la merveilleuse interprétation du baroque Canon de Pachelbel, ce geste ostentatoire et provocant, car prérogativement réservé aux hommes, ne pouvait advenir qu'à la fin, il prend tout son sens, comme la revendication publique de ce qu'il est : homme mais avec une poitrine de femme. Et donc c'est une liberté toute masculine qu'il prend.

J'en reviens au symbole du lion, et c'est une sculpture de lion comme celui d'un blason royal qu'il chevauche et embrasse. On ne peut trouver plus grand symbole de masculinité dans toute l'animalerie que le lion et sa crinière. En même temps, c'est un symbole de la royauté incarnée par le roi, donc symbole patriarcal. Or, ambiguïté, il a revendiqué lutter contre le patriarcat depuis ses débuts, et en particulier durant la période où il se donna le nom Chris, avec une coupe de cheveux « garçonne » pour allier le geste à la parole. Mais beaucoup de femmes non transgenres comme Jane Birkin, Mylène Farmer ou Sinead O'Connor ont arboré un look « masculin ». « Chris » c'est le diminutif de Christine, dira l'artiste. Certes. Mais aussi celui de Christophe. Et c'est un prénom aussi bien masculin que féminin. Ambigüité encore. Pas absente non plus de son geste de dénudation lors de la cérémonie cérémonie de présentation à un an des JO 2024 (Paris 2024) qui n'a pas forcément un sens unique. Il peut autant signifier : « j'assume mon identité d'homme et j'ai le droit à ce titre dans notre société patriarcale de me mettre torse nu », que « je suis une femme et je revendique l'égalité des droits, un homme pouvant chanter sur scène torse nu comme l'ont fait par exemple Freddie Mercury ou encore plus Iggy Pop au point d'associer son image à son torse, j'ai aussi ce droit. » Sauf que là, ce n'est pas à un de ses concerts, mais publiquement sur une chaîne à une heure de grande audience. C'est le seul reproche qu'on peut lui faire, mais encore une fois avec la complicité de la chaîne TV. Et ce n'est pas fait par n'importe qui. Christine and the Queens. Il n'y a que lui qui pouvait faire ça.
Un vrai artiste fait pour envoyer des messages à la société, et qui par cette occasion fait parler de lui comme tout artiste ambitieux et d'envergure. Son envergure est grande et oui, même si c'était prévu pour faire passer la « pilule » (ce dont on peut douter car cela semble spontané), la parole de la commentatrice à la fin n'en est pas moins vraie: « grandiose, époustouflant, du grand Christine and the Queens ! » En effet, un moment de grâce sublimé à un certain moment par une vue du ciel de Paris illuminé, gâché pour certain(e)s par sa dénudation qui a dû faire l'effet d'une douche froide.

D'abord il aurait fait ça je ne sais pas, à la fin d'une prestation sur un morceau de style rap, mais non, sur une interprétation magistrale et moderne d'un tube classique sur lequel il a greffé des paroles personnelles en anglais : le baroque Canon de Pachelbel! Et qu'il y ait dedans un « fucking » on s'en fout, c'est du niveau Initials BB de Serge Gainsbourg sur un célèbre thème de Dvorak.

Même dans sa mise en scène, on a pu croire qu'il en faisait trop, en oubliant d'une part son bagage théâtral, mais aussi qu'il s'agit d'une prestation digne du style baroque, et tant pis si ça peut paraître un peu barré, c'est Christine and the Queens ! Aussi, plus qu'à Initials BB, on peut faire un parallèle intéressant entre le sublime Ombrai mai fu de Haendel où le roi Xerxès prie un arbre tel qu'on peut le voir à l'opéra et la sublime interprétation et mise en scène du Canon de Pachelbel revisité par Christine and the Queens. L'original instrumental est beau et reposant et peut parfois être insipide, la revisitation par Christine and the Queens est puissante, troublante, émouvante, exaltante, en ajoutant une voix à ce qui en avait pas, une voix qu'on aime, reconnaissable, unique, et on peut dire que rarement il aussi bien chanté. C'est un hymne, un tube qu'on devrait entendre à la radio après le coucher du soleil. Alors excusez du peu, mais dans ce contexte, que peut faire une poitrine à l'air quand on atteint pour ainsi dire la musique des sphères, qu'on nous mène si haut dans le ciel des possibles, dans l'infini, l'éternité, quand on se dit ouah, il y a une grandeur humaine et elle nous le fait sentir, il est grand cet humain, homme ou femme, ce serait pareil. Il se serait mis entièrement nu, comme pour son cœur (pour faire un clin d'oeil au titre d'un journal intime de Baudelaire) que son morceau divin touchant au génie de Mozart – on peut dire son morceau, car ce n'est plus du Pachelbel c'est du Christine and the Queens – aurait mérité autant, sinon plus d'applaudissements ! Certes, on ne peut oublier que c'est du playback, mais on l'oublie tellement c'est habité, vécu, avec une présence scénique incroyable, une gestuelle de danse pas banale, qui allie le calcul à la spontanéité comme il a déclaré aimer faire, où surgit au sein d'une lenteur solennelle un geste rapide, comme dans la vie fluctuante, avec comme des moments de suspension au bord de la syncope. Ce n'est pas le lieu pour se poser des questions sur sa santé mentale, même si sa gestuelle par moments pourrait évoquer certains troubles psychiatriques. On dira ici à son crédit qu'un artiste peut exploiter artistiquement quelque chose de dérangeant et a le droit de révéler au monde ce qu'est un autiste artiste et inversement, car les deux bien souvent sont liés, et l'artiste de scène contraste avec l'autiste de ménage qu'il est tout autant et plus souvent. Ce peut être caricaturé, mais y a du vrai, et l'artiste est dans cette quête du vrai ou de vérité, notre société le demande, quitte à rechigner ensuite sur une réponse donnée. Certains autistes ont pu l'inspirer, lui autiste Asperger et/ ou Haut Potentiel, comme je le crois. En tout cas, dans sa prestation pour la cérémonie des jeux olympiques, il a fait vraiment léger par rapport à une vidéo où on le voit chanter tout seul devant un micro ou encore un clip sur un titre de son nouvel album, jouant à fond, se caricaturant dans la danse comme on le lui a reproché, mais avec une intention qui nous échappe et nous questionne. Comme cette histoire identitaire sur laquelle il nous questionne depuis des années, depuis ses débuts où « il » était « elle ». Où « elle » était. Maintenant « elle » n'est plus, ne doit plus être, c'est « il » qui est. Et pourtant... On y reviendra (dans un autre texte).
« Christine and the Queens », devenu « Chris », puis « Redcar », redevenu après transformations « Christine and the Queens » pour cette fois-ci s'assumer telle qu'il l'annonçait mais avec des cheveux mi-longs, comme à ses débuts, cela a de quoi dérouter. Il semblerait que la perte de sa mère l'a amené à une grande introspection, jusqu'à vivre une expérience qu'il qualifie de chamanique. Durant cette période, il semble beaucoup communiquer avec des anges qui le poussent à devenir lui-même. Son chemin et sa musique donc se font plus spirituel et il revendique cette spiritualité à dimension qu'on peut qualifier de mystique, allant dans une interview jusqu'à citer Rumi, le célèbre poète soufi à l'origine des derviches tourneurs. Est-ce un hasard si l'une de ses deux chanteuses préférées, révélé lors d'une interview de 2013, est Patti Smith (l'autre étant Kate Bush) ? On aurait mieux compris si il avait dit Mylène Farmer pour laquelle il n'a pas caché son admiration depuis longtemps! Musicalement, on ne voit pas grand chose en commun entre Patti Smith et Christine and the Queens. Mais la reine du Punk poétique dans sa marginalité assumée a de quoi séduire, elle qui chante d'avoir couché avec une femme, « Gloria », qui a eu un accident de scène en tournant comme un derviche tourneur..., rien n'est banal chez cette figure émancipatrice, et il en va de même avec Christine qui se rapproche encore plus de Patti Smith depuis que son art accède à une dimension chamanique. On ressent cette dimension dans plusieurs titres du dernier album de Christine and the Queens : Paranoïa, Angels, True love (2023) d'où est tiré Full of life. Ce côté chamanique est même nommé, revendiqué dans une interview. Dans son spectacle de la tournée de son dernier album, on voit tout son bagage théâtral, car il est issu du théâtre, mais aussi il y a des moments où il parle de manière incantatoire, comme dans l'introduction de Full of life de la vidéo désignée plus haut, ce qui encore le rapproche de Patti Smith.

Particulièrement avec son dernier album - opéra-rock d'une richesse musicale et vocale inouïes, qui est pour le moment son chef-d'oeuvre, celui qui m'a conquis entièrement après une petite suite de tubes mémorables disséminés sur des albums comparativement moyens dans l'ensemble en dehors de ces pics - , on semble être devant le fruit miraculeux d'un douloureux accouchement de soi-même.
On peut même voir son évolution depuis ses débuts comme une opération alchimique. « Redcar » de l'album précédent ne symboliserait-il pas « l'oeuvre au rouge » ? Peut-être tiré par les cheveux. Ce qui est sûr, il l'a révélé, ce nom vient de la vision d'une voiture rouge en pensant à sa mère défunte, ce signe se multipliant ensuite.
Voilà un texte qui va beaucoup plus loin qu'on ne peut le penser avec un titre pareil.

Il faut quand même le dire en conclusion pour revenir au titre: il a des seins ! Le fort symbole du lion convoqué, invoqué, n'aura pas suffi pour faire illusion d'un torse masculin ! Mais il se sera superbement affirmé face au public, il aura superbement révélé au monde une vérité invisible dans une mise en scène irréprochable (au pire très excusable) et exquise sur une musique sublime, propre à faire chanter les anges, qui dit-on n'ont pas de sexe...

 

Christine and the Queens - Full of life - Paris 2024 - photo 1

 

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Histoire de plume, plume de lune
  • Stéphane Gentilhomme, 39 ans : UN POÈTE français du XX-XXIème , UN ÉCRIVAIN aux multiples quêtes (de forme et de fond) et plein d'humour. UN ARTISTE panaché qui explore l'âme et différents étages de l'être. Public Ad 90% , E, 10%)
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