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Histoire de plume, plume de lune
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4 mars 2012

QU'Y A T-IL DANS L'ART? Petite approche de l'art tout en rapprochements - 5ème partie - une histoire de géants

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Une histoire de géants

 

 abou_simbel_nefertari

 

L'homme a de tous temps aimé le gigantisme. Aussi, comme reflet de leur grandeur, puissance, orgueil, les pharaons ont fait construire à leur gloire les pyramides de Chéops; Ramsès II a fait sculpter à même un rocher à Abou Simbel des éphigies gigantesques et à répétition, sarcophages ouverts à la verticale, destinées à rendre tout petits les serviteurs du pharaon, incarnation divine.

La figure du géant est par ailleurs mythologique: les Néphilims dans la Bible, par exemple.

Celui dont on va (si vous êtes bien disposé) s'intéresser de près – s'appelle Orion.

L'art nous nourrira une fois de plus de façon consistante je pense.

Une chose par laquelle je commencerai est de signaler que je n'hésite pas à donner plusieurs reproductions d'un même tableau pour ne pas se fixer dessus en disant: ce sont les vrais couleurs, la vraie lumière. Il faudrait voir le tableau en face. Et encore ne le verrait-on pas tous pareil. Bien sûr, il faut choisir. On ne va pas faire cela à chaque représentation d'une oeuvre – picturale, s'entend.

Enfin, suivant le principe de ce livre "Qu'y a t-il dans l'art?" basé sur les rapprochements, on utilisera la même formule: "il y a.... et il y a".

 

PAYSAGE AVEC ORION 1

 

 Paysage avec Orion 2 Itpictura

 

 Orion_aveugle_cherchant_le_soleil Wikipédia

Paysage avec Orion aveugle cherchant le soleil, Nicolas Poussin, 1658 H: 119 , L:182  Métropolitan Muséum New York)

 

Il y a le frappant tableau Paysage avec Orion aveugle cherchant le soleil de Nicolas Poussin, et qui laisse percer une émotion feutrée qu'on ne trouve nulle part ailleurs dans son oeuvre: pas la perfection classique, académique des Bergers d'Arcadie (vers 1628) et tout son mystère autour de l'inscription; pas l'intensité dramatique du Massacre des innocents (vers 1640) avec la mère "à la bouche grande ouverte comme un masque de tragédie" au dire d'un historien de l'art, non rien qu'un subtil tremblement comme influé par le sujet lui-même.

On sait que la nature, le principe premier et le but de toute oeuvre picturale est d'être vu. Or, Orion, placé dans ce paysage par Poussin ne peut rien en voir. Aurait-il la vue, il ne verrait pas ce que nous voyons, placés à l'extérieur. Et encore, il n'est pas dit que sans le titre explicite nous puissions en dire ce que nous pouvons en dire dans notre position.

Que voyons nous? Un homme géant, à moitié nu. Fait-il des pas de géants? Il est sur un chemin escarpé et a l'air peu assuré. Sa main gauche est en aplomb d'un homme à ses pieds. Il pourrait l'écraser comme un mouche. Le bord du chemin au premier plan est parsemé de trois souches, comme en déploration et comme pour montrer le paradoxe entre la puissance physique du géant et son impuissance à être autonome. En effet celui-ci a beau être sur un chemin descendant et être comme happé vers l'avant, vers l'orient magnétique que symbolise la montagne, ainsi qu'une boussole indique le Nord; il a beau tenir son arc dans sa main droite musclée comme tout son corps, prêt à prendre une flèche dans son carquois pendu à sa taille, – il n'en demeure pas moins qu'il a un guide sur son épaule, en plus de la parenthèse accompagnatrice formée par les aériennes ramures d'arbre à sa gauche et à sa droite, qui le dominant de leur taille et légèrement penchés sur lui, ont l'air de gardes du corps – impression renforcée par les rochers à leurs pieds. Ce guide est diverti, intercepté, interpellé par l'homme tout en bas. Ils s'échangent des mots. L'intercepteur veut-il le dissuader d'aller plus loin, lui fausser chemin, se taper juste la discute? Y a t-il un danger, un piège? une embuscade est-elle tendue? Sinon que font les deux hommes plus loin, à l'écart, cachés jusqu'à la taille par un escarpement? Quoi qu'il en soit, le guide suprême intervient peut-être à ce moment de mise en doute: une épaisse fumée est sortie de derrière le géant pour s'étendre vers l'horizon et faire apparaître debout (tel le génie sortant de la théière), ce qui semble bien être un dieu à la peau verte: Hélios? Il est accoudé sur la fumée moutonnante (plus solide que des blancs en neige) se détachant sur un ciel bleu traversé de nuages frangés de la lumière du soleil derrière. Le dieu est dans l'attitude de questionnement ironique et aiguillonnant disant: "Alors?"

Alors on remarque que d'un côté l'avant-bras et la main gauche d'Orion ainsi que l'arc dans sa main droite se trouvent à l'horizontale, et que de l'autre, en aplomb de la main étendue se trouve: en bas un mortel, en haut un immortel. Cette verticale forme avec l'horizontale une croix.

Voilà ce qu'on voit. Il faudrait dire encore que le paysage et la lumière semblent être tout méditérannéens. Normal puisque la scène se déroule en Grèce. Et la Grèce, c'est pas loin de l'Italie où Nicolas Poussin a passé la majeure partie de sa vie. Est-ce que l'hésitation, le tremblement intérieur du tableau provient de ce que la main du peintre tremble depuis 1642? Pourtant il déclara vouloir "faire mieux que jamais". Ce tableau, porte peut-être son angoisse surmontée de ne plus pouvoir peindre (peindre bien). Avouons que peindre comme cela à 64 ans avec cet handicap, cela

vaut bien pour Orion de retrouver la vue.

Au fait, que voit Orion que nous ne voyons pas, et que sait-il que le tableau ne dévoile pas, incapable de le faire par nature.

C'est son histoire légendaire appartenant à la mythologie grecque.

Lui, Orion, connaît non seulement ses origines, sa naissance, mais aussi pourquoi il est devenu aveugle et ce qui advint ensuite.

Ecoutons-le:

"Je suis né grâce par mon père Hyriée, fondateur de la cité d'Hyria. Il voulait une descendance alors qu'il n'avait toujours pas trouvé de femme. La solution était simple et unique pour Zeus: que mon père urine sur la peau du plus beau de ses boeufs qu'il avait sacrifié pour lui, Hermès et Poséidon lors d'une visite à son palais, et que tous trois l'enterrent... Neuf mois plus tard j'étais né à l'emplacement. Mon père m'a nommé Orion qui voudrait dire "estival". À l'âge adulte, j'étais si grand que je pouvais traverser l'océan en marchant, la tête hors de l'eau. Il valait mieux pour Poussin prendre cela pour une hyperbole, parce qu'il n'aurait pu peindre son tableau en conformité avec ce trait. Après un mariage malheureux qui me donna quand même deux filles, j'ai gagné l'île de Chios. Là, je suis tombé éperdûment amoureux de la belle Mérope, fille du roi Oenopion qui m'avait accueilli à sa cour. Le roi voulant se débarrasser de moi promit sa fille à celui qui tuerait tous les fauves s'en prenant aux troupeaux et aux hommes! Il ne crut pas la chose possible et pourtant, bon chasseur, je le fis. Mais le roi ne tint pas sa promesse. Furieux, j'ai mis sens dessus-dessous le palais, et il a fallut toute l'armée pour me ligoter. Cela fait, le roi me fit perdre la vue et m'abandonna sur le rivage. J'ai traversé alors la mer en marchant jusqu'à l'île de Lemnos. Attiré par une odeur de forges, je fus accueilli par Héphaïstos et celui-ci accepta de me prêter son assistant, un enfant du nom de Cédalion. Avec lui perché sur mes épaules, j'ai traversé à nouveau la mer et j'ai continué de marcher sur la terre, toujours vers le soleil levant, vers l'est. C'est ce moment-là que Poussin immortalisa. C'est sur ce chemin aussi que, un peu plus tard, je fus pris par une envie soudaine de pisser. J'ai eu l'idée de m'en appliquer sur les yeux et hop! je recouvrais la vue. Je plaisante. En fait, cela est survenu miraculeusement en marchant, tout simplement. N'écoutez pas ceux qui disent que j'ai été aveuglé pour avoir tenté de violer Mérope. C'est pas parce qu'il existe au moins trois versions différentes de ma mort qu'on doit tout se permettre. Je dirai seulement qu'après avoir recouvert la vue, trouvé l'Orient de mon être, j'ai dû parcourir encore beaucoup de chemin avant de devenir une constellation..."

 

Allez, on aime les bons gâteaux, et en plus quand il y a – comme Cédalion perchée sur Orion – une cerise...

Quoi, il y aurait cerise sur le gâteau?

Eh bien, en prenant comme point de repère le coude de son bras gauche et en le marquant d'un point ou d'une étoile – vue son importance dans le geste d'Orion, expression de sa cécité – on peut tracer une première ligne jusqu'à sa hanche gauche. Une deuxième ligne primordiale réside dans l'écart des pieds d'Orion en marche, semblable à la base de la constellation. Cela fait, on peut circonscrire approximativement le corps d'Orion dans le sablier déformé et chapeauté que constitue sa constellation. Certes il devient manchot... Comme dans les étoiles, tiens!

 

 

 Paysage avec Orion 2 Itpictura

                                                                                               orion

 

Et il y a:

 

geant8

 

 

 Le Colosse de Goya.

Une vision hallucinée de la guerre. À l'horizon, un homme nu et barbu vu de dos et de trois quarts (comme Orion, ceci dit en passant), derrière une chaîne montagneuse ridicule à côté. Il mesure bien au moins un kilomètre de hauteur. Et le fait qu'il soit à l'horizon donne d'autant plus de hauteur à cette vision hallucinante. Il semble ne pas participer à ce qui se passe derrière lui, entre deux monts, celui de l'horizon et celui du premier plan, lui aussi noir du crépuscule: une guerre dans la plaine. Une panique générale dans un camp, panique de chevaux, de boeufs, et d'hommes. Au loin, on perçoit le blanc de la toile d'un chariot. Le colosse est comme environné de nuages aux lumières électriques et mouvantes comme une aurore boréale. Et le doré de sa peau sur son visage et sur la face de son corps suggère qu'il fait face au soleil couchant. La plaine au sol brun clair est aussi plus ou moins illuminée, suivant la couleur des objets réfléchis: masses blanches, jaunes ou rousses des animaux environnés de masses noires parmi lesquelles un cheval galopant vers la gauche, – et suivant aussi les caprices d'une lumière mouvante, balayante par vagues, comme sur un champ de blés par temps nuageux. Contre qui en veut-il? Où est l'ennemi contre lequel s'est dressé le colosse comme un boxeur sur le ring? Est-ce sa présence qui provoque la panique, le débâcle? Pourtant, il semblerait qu'il s'interpose plutôt en protecteur contre leur ennemi qui arrive.

Pour la première fois, l'élément fantastique incarné par le géant, est utilisé pour une scène toute d'actualité. Il personnifie la résistance des espagnols contre l'occupation française.

On est loin des images de l'ogre aux bottes de sept lieues que va voler le petit poucet faisant partie du folklore populaire sous peut-être une autre version que celle de Perrault

 

 200px-Clouzier_-_1697_-_Le_Petit_Poucet

 

 ; on est loin aussi de l'image du rabelaisien Gargantua traversant d'une enjambée une rivière, d'une rive à l'autre;

 

Gargantua enfance

 

 On est loin de l'illustration des Voyages de Gulliver de Jonathan Swift par Grandville montrant Gulliver devenu géant dressé face aux "lilliputiens"

 

granville_lilliput

 

,– et pourtant, ces images y participent. Comme celle de Goya inspirera d'autres caricaturistes, d'autres dénonciateurs: Honoré Daumier utilisa la figure de Garguanta pour faire une grotesque et féroce caricature de Louis-Phillipe parue dans le Charivari en 1832 et qui lui valut célébrité et six mois d'emprisonnement.

 gargantuagargantua

 

 Félicien Rops dans une gravure de 1882 fera enjamber la rivière d'une ville par un géant squelettique terrorisant qui, chapeau d'épouvantail sur la tête – en fait de semeur – sabots au pied, avec un large geste qu'accentue son long vêtement flottant et comme claquant au vent, sème des hommes (de taille humaine) au dessus de la ville. Une autre gravure le fait traverser dans la diagonale inverse, mais c'est toujours la même Mort qui sème la zizanie – titre de l'oeuvre d'un artiste sulfureux, réputé pour son érotisme et satanisme, mais qui peut aussi illustrer un poème de Victor Hugo parlant de la mort qui fauche les hommes:

Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ.

Elle allait à grands pas moissonnant et fauchant,

Noir squelette laissant passer le crépuscule.

Félicien rops Mort semant la zizanie

Elle pourrait être celle semant la peste, ou le choléra, par exemple, et plus tard la grippe espagnole.

Ce qui (de façon un peu tirée par les cheveux il faut le dire) nous fait revenir un peu à Goya et son colosse qui a un jumeau un peu postérieur (1820) intitulé Le Géant, et qui au lieu d'être une peinture est une eau-forte. Cette fois, il est assis de dos toujours de trois quarts mais un peu voûté, toujours nu sur la crête de l'horizon, mais sans voile nuageux sur ses fesses qui reposent sur une colline dans un pays assez plat, stratifié en trois bandes (blanche, noire, grise de haut en bas), où on aperçoit à peine des lopins de maisons. La terre occupe moins d'un tiers de la hauteur de l'oeuvre et un cinquièlme occupe l'espace au-dessus de la tête. Le Géant de Goya a plus la carrure et la position du Penseur de Rodin que d'un combattant, mais ses bras reposent sur ses genoux. Son visage sombre se tourne vers nous, mais semble fixer quelque chose au loin dans le ciel. Tout son corps est traité avec la fluidité de la terre et du ciel – ce que permet la technique de l'eau-forte à merveille. Enfin au dessus de sa tête inclinée, dans sa trajectoire, se trouve le fin croissant d'une lune décroissante, c'est à dire en forme de c, et à peu près de la grosseur de son crâne. Les noirs, gris, et blancs sont harmonieusement réparties et concourrent à un donner une atmosphère fantastique, visionnaire, celle aussi d'un apaisement du Colosse assez incertain, et qui laisse planer quelque inquiétude. Tente t-il de voir l'avenir de son pays dans le ciel ou le voit-il? 

 

 geant9

 Il y a aussi, cerise sur le gâteau qui m'est donné inopinément sans que je sache par avance en rapprochant Goya de Poussin. En marquant d'un point le poing du Colosse, d'un autre le sommet de sa tête, un autre le point le plus bas de son épaule droite... enfin, point n'est besoin de terminer, voyez par vous même:

 

giganteorion

 

N'est-ce pas extraordinaire? Les chipoteurs diront par exemple que la taille est forcie, que l'angle est plus prononcé entre le point et la taillequ'il suffit qu'un homme ait un temps soit peu de carrure et écarte un temps soit peu les jambes, que le cou de l'homme de Vitruve de Vinci se rallonge et qu'il n'exagère pas l'écartement de jambes, pour donner un résultat semblable et qu'il est fort à parier qu'on trouverait circonscrire maint bonhomme de l'Art.

 280px-Da_Vinci_Vitruve_Luc_Viatour

Envoyez-moi au plus vite le fruit de vos fastidieuses recherches. En attendant, je reste comme le Géant de Goya, "sur le cul" devant l'évidence: Le Colosse est une réminiscence ou une transposition politique d'Orion.

Il existe, on l'a dit, trois morts différentes d'Orion provoquées par quatre causes différentes. On ne va pas les éplucher, il suffit de se rendre compte que le résultat est le même. Orion est proche de la constellation du Grand Chien (comptant Sirius) et de celle du Scorpion. Cela expliqué par la mythologie de sa mort. Voyez Wikipédia. Il nous suffira de mettre en exergue ceci: on ne sait toujours pas si c'est le scorpion d'Apollon, celui d'Artémis ou d'Héra qui fut envoyé pour tuer Orion: une chose ne varie pas: une fois transformé en constellation, le Scorpion à la suite, "Zeus fit en sorte qu'Orion et le Scorpion ne puissent jamais s'atteindre; c'est pour cela que lorsqu'Orion se lève à l'horizon Est , le Scorpion se couche à l'horizon Ouest.

Et que voit-on pas? Le Colosse se trouve à droite (est) face au soleil couchant à gauche (ouest). Goya montre clairement et obscurément qu'il espère la même chose entre son pays, l'Espagne – personnifié par Orion, – et la France, Scorpion suggéré par le soleil brûlant sa peau, et pour cause: elle a envahit et ensanglanté son pays.

En conclusion cela fait beaucoup: la taille de l'homme, la circonscription de la constellation sur Orion, enfin sa nudité, sa force ainsi que son attitude et sa position sur la toile – que demande le peuple?!... J'ajouterai même que le Colosse semble aussi aveugle que Samson face aux Philistins après que Dalila l'ait trahie, – et que le Géant a recouvert la vue! L'histoire donne raison: Ferdinand d'Espagne destitué en 1808 retrouva après la guerre d'Indépendance son trône en 1814 jusqu'en 1820, date de composition du Géant. Celui-ci fait miroir avec Le Colosse (1808-1812), gardien inquiet, et qui peut être vu comme un préssentiment et une conjuration désespérée pour éloigner l'ennemi.

Oh! Rions! Régel, la plus brillante étoile du corps d'Orion – qui vu de face, incarne son pied gauche – et la sixième plus brillante de tout le ciel, rigole dans sa bleuité; et Bételgeuse, la super-géante rouge et neuvième plus lumineuse du ciel, épaule droite d'Orion, rit aussi, mais variablement, comme sa magnitude...

 

 Orion_aveugle_cherchant_le_soleil Wikipédia

 Oeuvres rapprochées:

Paysage avec Orion aveugle cherchant le soleil 1658 H119 L182 métropolitan Muséum New York

Le colosse Francisco Goya 1808-1812 - Huile sur toile, 116x105 cm - Madrid, Musée du Prado

 

Images annexées:

- Sculptures géantes d'Abou Simbel (Egypte antique)

- « Le Petit Poucet s'étant approché de l'Ogre lui tira doucement ses bottes ». Illustration d'Antoine Clouzier dans la première édition de 1697

- L'enfance de Garguantua, illustration de Gustave Doré

- Illustration du Voyage de Gulliver par Grandville.

- Gargantua, Cette caricature de Louis-Phillipe parue dans le Charivari en 1832

- La mort semant la zizanie, Félicien Rops 1882,

- Le Géant, Francisco Goya,

- Constellation d'Orion.

- La mort de Vitruve, Léonard de Vinci

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  • Stéphane Gentilhomme, 39 ans : UN POÈTE français du XX-XXIème , UN ÉCRIVAIN aux multiples quêtes (de forme et de fond) et plein d'humour. UN ARTISTE panaché qui explore l'âme et différents étages de l'être. Public Ad 90% , E, 10%)
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