Le trésor des Laures (remerciements)

Toute ma gratitude, chère Estelle. Si tu n'avais pas vécu cette histoire extraordinaire que je n'aurais pas voulu vivre à ta place, je ne t'aurais jamais rencontré. J'ai été témoin comme ta famille de toute la valeur de ce qui t'a été transmis, et qui t'a profondément transformé. Par toi j'ai bénéficié d'un enseignement spirituel parfaitement adapté à ma personne, à ma personnalité, qui me fut non pas imposé comme pour toi, mais proposé. À toi il te fut transmis de manière très différente et il fut beaucoup plus dur pour toi parce que tu avais beaucoup plus de résistances que moi. Tu n'étais pas comme moi dans une quête spirituelle avant que les circonstances de ta vie ne t'y amène. Aussi j'eus la chance d'avoir une « maîtresse spirituelle » bien que tu refusas d'être considérée comme « maître », me considérant comme partenaire spirituel d'égal à égal et respectant profondément ma liberté. Tu pouvais aussi voir en moi un maître dans le sens où comme on dit : les parents sont éduqués par leurs enfants (l'inverse allant de soi). Tu me fus un soutien indéfectible dans mon parcours, m'apportant souvent une aide matérielle, mettant en valeur mes œuvres artistiques, révisant avec moi certaines de mes œuvres littéraires, m'accompagnant dans un projet d'album jeunesse qui m'a transformé, même physiquement..., et plus tard dans mon projet de professionnalisation dans la musique. Sans toi je me serais retrouvé à la rue si je ne m'étais suicidé, grande probabilité. Les pieds sur terre, tu m'accompagnas avec la plus grande humilité, vraiment en femme ordinaire, tu te mis au service de mon évolution et grâce à toi je sus que si j'avais une mission sur Terre, c'était de servir mon âme.

Je te suis infiniment reconnaissant pour tout ce que tu m'as donné.

C'est une fierté et un honneur pour moi d'avoir été ton premier lecteur réceptif au "roman-journal" que tu me partageas et plus confias, car tu te mettais ainsi à nu. Bien que tu m'aies prévenu que c'était du "lourd" et que tu pointais du doigt ton écriture "de plomb", j'en devins un passionné au point de l'annoter. Cela fait quatorze ans, et tu ne savais pas, tout comme moi, que cela deviendrait grâce à moi une œuvre aboutie. Je ne savais pas encore, tout comme toi alors, qui n'avait pas réalisé, que j'étais celui qui t'avais été annoncé (raconté dans Le trésor des Laures) comme devant libérer ta parole, autrement dit révéler à la lumière, au monde, ton aventure intérieure extraordinaire, ta parole porteuse de la Connaissance (le trésor) . C'est une fierté et un honneur pour moi de t'avoir aidé à retravailler et remanier ce roman témoignant entre beaucoup de choses passionnantes et fascinantes d'un chemin vers le véritable amour, ce roman qui sans moi n'existerait pas, tu l'as reconnu, et je suis heureux et fier d'en être l'auteur, même si je me sens plus son passeur pour ne pas dire son serviteur (ce qui est vrai), mais je préfère me dire « passeur ». Passeur, car sans le travail préalable d'écriture qui t'a été demandé sous peine de mourir et que tu as réalisé, ce roman ne serait pas non plus.

Mille merci.